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Côte d’Ivoire: L’opposant Pascal Affi N’GUESSAN interpellé à la frontière du Ghana

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Le porte-parole du Conseil national de la transition (CNR), créé unilatéralement par l’opposition au lendemain de la victoire d’Alassane OUATTARA, Pascal Affi N’GUESSAN aurait été mis aux arrêts. Selon plusieurs sources dignes de foi, il a été interpellé au moment où il tentait de franchir la frontière ghanéenne. Le président du Front populaire (FPI) était activement recherché au même titre que le président de l’Union pour la démocratie et la paix de Côte d’Ivoire (UDPCI), Mabri TOIKEUSSE, qui demeure introuvable.

Le Procureur de la République de Côte d’Ivoire, ADOU Richard, qui a animé une conférence de presse le vendredi 6 novembre 2020 au palais de justice du Plateau avait lancé les recherches contre ces deux personnalités membres du CNT et plusieurs autres, qui sont poursuivies pour plusieurs chefs d’inculpation: actes de terrorisme, attentat et complot contre l’autorité de l’État, meurtres, vol et vol en réunion avec violence portant sur du matériel électoral et divers autres biens, destruction volontaire de biens immeubles appartenant à une personne morale de droit public et de biens meubles (matériel électoral), incendie et destruction de véhicules appartenant à autrui, incendie volontaire de moyen de transport public de personnes, de biens immeubles ainsi que de divers autres biens appartenant à autrui et pillage de marchandises et de propriétés immobilières.

Des actes consécutifs, selon “Financialafrik”, à la désobéissance civile lancée par l’opposition suivie du Conseil national de transition (CNT), une plateforme créée parallèlement à la proclamation des résultats des élections présidentielles du 31 octobre 2020. Concernant le cas du président désigné du CNT, Henri KONAN BÉDIÉ, Me ADOU Richard a déclaré que compte tenu de son âge, l’incarcération n’était pas possible, affirmant qu’il «n’est ni en état d’arrestation, ni assigné à résidence».

Malgré la réaction du Garde des Sceaux, ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Sansan KAMBILE, invitant l’opposition à surseoir à cette action jugée comme une «sédition», la plateforme de l’opposition s’apprêtait à organiser à la résidence de l’ancien président BÉDIÉ. Rassemblement qui a été stoppée par les forces de l’ordre. Le Procureur de la république a indiqué que dans le cadre d’une enquête ouverte, plusieurs personnes ont été interpellées sur place dont neuf ont été libérées.

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