Société/Environnement

Gabon /Douanes: Boris ATCHOUGHOU entend mettre fin aux magouilles

Publié

sur

Le 5 novembre dernier, Boris Admina ATCHOUGHOU, le nouveau Directeur général des douanes, s’est rendu au bureau régional de Libreville et à celui du bureau central d’Owendo. A l’ordre du jour, sensibiliser les agents de la douanes, quant à la nouvelle orientation que prendra désormais cette administration de l’Etat. La nouvelle direction générale entend faire preuve de fermeté afin de redorer le blason de la douane, affectée par des magouilles et malversations financières et ce depuis de nombreuses années. 

Pour la nouvelle direction générale, il s’agit de mettre fin à une «organisation criminelle institutionnalisée» de l’administration gabonaise. A la douane, la fiscalité parallèle, le non respect des procédures et la corruption étaient devenus la norme. Cela à un point qu’une pléthore d’entreprises profitent de “passes-droits”, ce qui constitue des milliards de pertes pour l’Etat gabonais. 

Tel que le précise un compte rendu parvenu à notre rédaction, les conséquences néfastes des malversations financières sur l’image de la douane et le budget sont indéniables. A cet effet, Boris ATCHOUGHOU a décidé une optimisation des recettes douanières pour renflouer le manque à gagner.

En rappel, derrière l’industrie pétrolière, la douane est le principal pourvoyeur des recettes de l’Etat à hauteur de 20%. 

«J’ai tenu à souligner à mes collaborateurs que désormais aucun écart de conduite ne sera accepté en ce sens que les recettes publiques devront être optimisées. Nous mettrons désormais à la disposition du Trésor Public toutes les ressources nécessaires y compris les poches de recettes qui sont dissimulées», a indiqué le nouveau patron des douanes gabonaises, Boris ATCHOUGHOU. 

Dorénavant, les douaniers impliqués dans les magouilles susmentionnées seront traduits devant les juridictions compétentes. L’optimisation des recettes douanières devra passer par une rigueur professionnelle sans faille de l’ensemble des douaniers. Pour y parvenir, la responsabilisation des agents et un changement de mentalité constituent des conditions indispensables.

Quitter la version mobile