Éducation
Une photocopieuse, un ordinateur et un agent de sécurité, les besoins vitaux de l’école de la SNI I Owendo
Situé dans le quartier éponyme de la SNI, dans la commune d’Owendo, l’école publique de la SNI I est dans une situation alarmante selon les responsables dudit établissement d’enseignement, qui sont eux-mêmes dans une désarroi indicible du fait du manque criant d’équipement et matériaux pédagogiques nécessaires pour administrer cet établissement.
À la faveur d’une visite d’inspection de l’élu de la circonscription où est situé l’établissement, l’un le Directeur de l’école publique de la SNI I a dressé un chapelet de besoins urgents de l’école à sa charge. Si par l’élan de solidarité du député du coin, les alentours de l’établissement ont été récemment complètement désherbés, les toilettes nettoyés et les fosses septiques entièrement curées, reste plusieurs autres carences qui frappent son établissement.
NKOGHO Gervais Fortuné, le Directeur, nous a confié les difficultés d’encadrement pédagogique auxquelles il fait face. «Nous n’avons pas de photocopieuse. Aujourd’hui, au 21è siècle, une école moderne ne peut pas travailler sans photocopieuse». Nonobstant cela, l’école a subi un vol d’ordinateur, dont seulement l’unité centrale a été épargnée. «Les saisies et tout ce qui va avec, nous les faisons au cybercafé. Cela grève notre maigre budget».
C’est donc au comble du désespoir que le responsable de l’établissement a profité de la tribune de “VXP241” pour «lancer un appel aux parents d’élèves, aux personnes de bonne volonté afin qu’ils sachent qu’à l’école de la SNI I, le personnel administratif et le corps enseignant sont mobilisés mais ils ont besoin de leur aide pour l’ordinateur ou la photocopieuse par exemple».
Un appel à la solidarité qui avait été entendu, selon le responsable, par un groupe d’anciens élèves de l’école qui en avaient financé la peinture en 2014. À en croire ce dernier, le bâtiment datant de 1983, a surtout besoin d’une réfection totale, comme cela a été fait pour d’autres établissements de la place. «Nous avons l’impression d’être un peu oubliés», a-t-il estimé.
Dans l’immédiat, le Directeur nous a donc rappelé qu’une photocopieuse, un ordinateur et également un agent de sécurité pourraient permettre d’entamer l’année scolaire dans des conditions acceptables. Espérons donc que cet appel sera entendu par les pouvoirs publics et les personnes de bonne volonté, à la veille de la rentrée scolaire, qui s’annonce particulièrement difficile cette année.
