Afrique

La jeunesse africaine serait de plus en plus vulnérable aux « Fake News » selon une étude de « PSB research »

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Alors qu’internet constitue chez les jeunes la première source d’information, en Afrique, le phénomène de « fausses informations » porte atteinte à une couche de la population, qui possède en plus de mal à distinguer le « faux » du « vrai« . Étudiant la question dans 14 pays, le cabinet « Penn Schoen Berland Research » a effectué le constat inquiétant que plusieurs réseaux sociaux sont des sources peu fiables. 

En effet, le cabinet PSB research a glané des informations auprès des jeunes âgés de 18 à 24 ans, dans 14 pays à savoir: Le Congo Brazzaville, l’Ethiopie, le Gabon, le Ghana, le Kenya, le Malawi, le Mali, le Nigeria, le Rwanda, le Sénégal, l’Afrique du Sud, le Togo, le Zimbabwe et la Zambie. Facebook et WhatsApp seraient donc les canaux principaux, vecteurs de fausses informations. De plus, ces « Fake News » auraient ainsi un impact sur 35% de la population interrogée.

En définitive, cette étude est assez révélatrice car elle illustre la difficulté des Etats africains à codifier, et à contrôler la qualité des informations qui circulent sur les réseaux sociaux en général. Une donnée très préoccupante car une mauvaise information peut engendrer des troubles considérables, et créer des situations d’instabilité. 

Cependant, une lueur d’espoir provient des avancées réalisées en cybersécurité sur le continent noir. Selon Africa Cyber Security Market, le marché africain de la cybersécurité devrait passer de 1,33 milliard d’euros en 2017 à plus de 2,32 milliards cette année.

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