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Gabon /Dialogue d’Angondje: L’opposition dénonce “l’interruption unilatérale du processus d’application des actes » et saisit l’UA

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 « Le bureau de coordination de l’Union Africaine auprès de la CEEAC a abrité deux importantes rencontres réunissant les 7 et 14 octobre 2020 les délégations de l’Opposition Partie Prenante au Dialogue Politique d’Angondjé et la Ministre plénipotentiaire de l’Union Africaine (UA) ». C’est ce qu’indique un communiqué de l’Opposition Partie Prenante au Dialogue Politique d’Agondjé d’Avril et Mai 2017. Entre autres réclamations, celle-ci demande le paiement automatique des pensions retraites. La rédaction de VXP241 vous propose ledit communiqué en intégralité:

« Le bureau de coordination de l’Union Africaine auprès de la CEEAC a abrité deux importantes rencontres réunissant les 7 et 14 octobre 2020 les délégations de l’Opposition Partie Prenante au Dialogue Politique d’Angondjé et la Ministre plénipotentiaire de l’Union Africaine.  

Deux saisines ont été remises à son Excellence Madame Hortense NGUEMA OKOME Coordonnatrice du Bureau de liaison de l’UA. Il s’agit précisément d’un mémorandum à transmettre au Président de la Commission Africaine dénonçant l’interruption unilatérale du processus d’application des actes dudit Dialogue par la Majorité au Pouvoir.

En revanche, le mémoire de défense porté à la compétence de la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples, vise à exiger le paiement de la solde mensuelle des membres du Comité de Suivi-Evaluation des actes dudit Dialogue sur une période de 36 mois.

Face à cette impasse, le Gouvernement gabonais est mis dos au mur. On se rappelle que ce dernier avait sollicité au Dialogue Politique d’Angondjé la facilitation de l’Union Africaine. Le Président de la Commission de l’UA avait alors dépêché à Libreville son Envoyé Spécial, Le professeur Lebat Mohamed EL HACEN à cet effet.

Lors de ces assises d’Angondjé, le Pouvoir et l’Opposition avaient Unanimement accepté d’insérer dans leur protocole d’entente l’impératif d’une application intégrale de leurs accords, l’article 259 du protocole politique faisant foi.

Ce contentieux inédit dans le vécu des pourparlers politiques au Gabon survient bien entendu après la paralysie volontaire du Comité de suivi par le pouvoir, des interpellations infructueuses des autorités gabonaises et des facilitateurs nationaux.

Le mémorandum indique par ailleurs que sur les 256 articles du Protocole d’Accord référencé, 56 dispositions triées au volet ont été ordonnancées dans le corpus juridique de l’Etat. Les reformes approuvées sans consultation aucune du Comité de suivi se limitent aux questions constitutionnelles et électorales.

L’opposition Partie prenantes revendique la prise en compte des actes pouvant impacter durablement  le quotidien du peuple gabonais notamment :

Le paiement automatique des pensions retraites ;

– La mise à niveau des infrastructures de santé, de l’énergie, de l’éducation, de la route et des logements sociaux

par l’adoption des plans triennaux. 

Il est  également posé avec récurrence la question de l’élargissement des prisonniers politiques par le mécanisme de la grâce présidentielle prévue par lesdits accords et enfin l’indemnisation des victimes de la crise poste électorale de 2016…

Fait à Libreville le 15 Octobre 2020 »

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