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Gabon /Protection du patrimoine routier: On attend toujours les brigades mobiles

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Prévues pour être mises en place en application du décret 289/MEAT du 18 février 2011, des brigades mobiles avait été créée pour prévenir la destruction du patrimoine routier national. Mais depuis lors, aucun membre de ce nouveau corps n’est visible sur le terrain.

Pour quelle raison le ministère de l’Equipement, des Transports, des Infrastructures et de l’Habitat peine à appliquer ses propres décisions ? L’ineffectivité des brigades mobiles, pourtant créée par décret, jusqu’à présent est incompréhensible.

Fait d’autant plus curieux que “L’Union” rapporte que 48 agents de cette unité ont prêté serment devant le tribunal correctionnel de Libreville le mois dernier, conformément à l’article 31 du décret sus-cité qui stipule que « les brigades mobiles sont composées d’agents assermentés ».

Le rôle de ces brigades mobiles est décliné dans l’article 2 du même décret, qui consacre que le patrimoine routier national « étant protégé contre les actes de vandalisme et le mauvais usage entraînant des dégradations de toute nature [..] les brigades mobiles, placées sous l’autorité du Directeur Général de l’Entretien des routes et aérodromes, sont chargées, selon l’article 30, de la surveillance du réseau routier et de constater tout acte de nature à porter atteinte de l’intégrité du patrimoine routier national. »

Une noble lettre de mission qui pour l’heure reste donc une lettre morte au vu de l’invisibilité de ces brigades sur le terrain. En attendant, les maigres infrastructures routières du pays subissent chaque jour les affres des usagers peu soucieux de préserver leur intégrité, au grand dam du plus grand nombre.

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