Santé
Covid-19: Les nouvelles mesures restrictives inquiètent vivement
Depuis 2 semaines, le monde connaît une seconde vague de contamination au nouveau Coronavirus. Dans certains pays les récentes restrictions imposées semblent aussi rigoureuses que celles de la première vague. À telle enseigne que de nombreux acteurs de la vie sociale en sont ahuris.
Pour certains, les politiques gouvernementales quant à la gestion de la crise, seraient d’une ambiguïté , telle que les pouvoirs publics se retrouvent désormais excédés par la situation. En France, bien que l’ensemble du pays a été placé en état d’alerte maximale, certains restaurants dont autorisés à ouvrir, alors que d’autres tenanciers de bisttots, verront eux, la fermeture de leurs établissements.
En effet, la recrudescence de contaminations depuis la mi-septembre a contraint les Etats à appliquer des mesures ‹‹vigoureuses» post-déconfinement de la période de mai à août. En Israël, par exemple, depuis le 18 septembre, le pays est sous le joug d’un confinement total. A cet effet, écoles, restaurants, centres commerciaux et hôtels en sont arrivés à mettre la clé sous les verrous.
Avec 32 486 décès, l’Espagne est aujourd’hui le pays le plus touché d’Europe. Cependant, contrairement à l’Etat Hébreu, la Nation de la « Roja » a opté pour une politique de reconfinement partiel afin d’endiguer la deuxième vague de l’épidémie. En effet, l’arrêt total des activités serait un véritable «coup de poignard», a son économie déjà fragile, avant même le début de la pandémie.
Au Royaume-Uni, ne pas appliquer les mesures d’hygiène, de distanciation sociale, et du port du masque, c’est s’exposer à payer jusqu’à 11 000 euros d’amendes. Par ailleurs, pour le non-respect de la quarantaine, Boris JOHNSON, le Premier ministre entend appliquer une tolérance zéro.
Enfin, en France, les nouvelles mesures annoncées d’une durée de 2 semaines, avec la fermeture des bars à 22 heures, suscitent de vives polémiques. Bien que la fermeture des bistrots soit effective en région parisienne depuis le 6 octobre, la restriction avait été appliquée en amont depuis une semaine à Marseille dans le Sud.
C’est donc cette absence de cohérence, qui a le don d’en agacer plus d’un. De plus, pour les tenanciers de ces établissements, le spectre d’une prolongation de l’état d’urgence sanitaire, serait pour plusieurs d’entre eux, signe d’une faillite certaine.
En définitive, le moins que l’on puisse signaler, c’est que les gouvernements n’en ont pas fini avec la lutte contre cette épidémie. Les espoirs de la mise en place d’un vaccin efficace, agréé par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) pour 2021 sont au cœur de toutes les préoccupations. En attendant, la Covid-19 c’est 35 832 271 cas confirmés, 24 990 919 guérisons et 1 050 188 de décès à travers le monde.
