Economie

Gabon /filière bois: Les exploitants nationaux accusent Lee WHITE de semer la pagaille

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Interrogé récemment par les organes de presse nationale, le Président de la Confédération Générale des Petites et Moyennes Entreprises et Industries (CGPMEI) Emmanuel Marcos ZUE MEYE EYENE, a accusé le ministre des Eaux et forêts, Lee WHITE d’utiliser des méthodes abusives pour exproprier les exploitants forestiers nationaux.

Les exploitants nationaux qui entrevoyaient un signe d’apaisement, avec la nomination du ministre délégué Charles MVE ELLA, demeurent néanmoins sous le coup de vives tensions avec le ministère des Eaux et Forêts.

En effet, tel que le mentionnent nos confrères de « 7joursinfos« , après avoir procédé à la cession des documents de prorogation, de récupération des volumes de bois des exploitants nationaux, le ministre de Eaux et forêts organiserait des campagnes de dénigrement de ces derniers.

«Nous nous préparons à nous investir sur le terrain, contre toutes attentes le même Ministre envoie ses agents dans les villages de Mitzic et de Bitam, ces derniers procèdent à des campagnes de dénigrement à l’égard des exploitants nationaux, ils inventorient avec effraction nos volumes de bois» a indiqué Emmanuel Marcos ZUE MEYE EYENE, président du CGPMEI.

Ainsi, d’après ce dernier, les exactions susmentionnés rendent confuses les relations entre le Ministre et ses collaborateurs. La région du Woleu-Ntem étant principalement au centre des débats, elle serait abandonnée par son natif Charles MVÉ ELLA. Pour Emmanuel Marcos ZUE MEYE EYENE, le ministre délégué aurait choisi le mauvais camp.

«J’ai franchement du mal à comprendre le comportement du Ministre Délégué Charles Mvé Ella qui a dépêché son Directeur de Cabinet dans Bitam pour accompagner les équipes des agents de la Direction Générale des forêts qui passent leurs temps à dénigrer les forestiers Gabonais auprès des villageois» a ajouté le Président du CGPMEI.

En somme, dans l’espoir d’un dénouement heureux, la majorité de ces exploitants vit au quotidien un véritable chemin de croix. Car, ils ne pouvent plus s’en sortir du seul produit de leurs terres, et ne savent plus à quels saints se vouer.

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