Société/Environnement
Cap Estérias: le Lions Club et l’ONG ACDL plantent plus de 80 cocotiers pour préserver la mangrove
Sensibilisation des populations, ramassage des déchets et plantation de cocotiers sont les actions qui ont marqué la journée du samedi 26 septembre 2020 de l’ONG Actions Citoyennes pour le Développent Local (ACDL) et les membres du Lions Club du district 403 B1, au Cap Estérias, dans la commune d’Akanda, au nord de Libreville. Pour les premiers, il s’agissait de célébrer en différé la journée de la Mer et pour les autres, ces actions s’inscrivaient dans le cadre de la journée “planting” du Lions Club.
Le cadre de vie des riverains de la zone du Cap Estérias est menacé par l’érosion côtière causée principalement par la destruction de la mangrove et la pollution de la mer. Des phénomènes qui ont un impact négatif perceptible sur la vie des communautés environnantes. Pour faire face à ce défi, le Lions Club et l’ONG ACDL ont décidé de coordonner leurs efforts et apporter leur contribution en plantant plus de 80 cocotiers dans cette zone.
«L’action de ce jour a pour objectif, la préservation des écosystèmes. Le Cap Esterias à une particularité c’est qu’il possède une mangrove importante, cette dernière permet la reproduction de plusieurs espèces de poissons mais aussi la préservation des côtes, pourtant nous constatons depuis plusieurs années que les cocotiers qui avaient un rôle essentiel dans cet équilibre sont en train de disparaître, il était donc important pour nous de replanter les cocotiers pour lutter contre l’érosion dans cette zone » a indiqué Annie Flore MASSON, présidente de la région 24 du Lions Club, à nos confrères de “Mediaposte”.
Paul KOPEDINA ITANGUINO, président d’ACDL a quant à lui, estimé qu’«il est grand temps que tout le monde prenne conscience face à ce phonème qui menace le monde», avant d’ajouter : «Aujourd’hui lutter contre l’érosion côtière, lutter contre la dévastation en général, et en particulier de la mangrove ne relève plus simplement de l’utopie ou d’un effet de mode, le monde est menacé et cela exige une prise de conscience de tous. Cela nécessite un engagement collectif afin d’inverser la pente».
