Economie
Gabon/ Covid-19: Selon le PNUD, le confinement partiel tue la conjoncture gabonaise
Selon le dernier rapport du Programme des Nations-Unies pour le développement (PNUD) paru il y a quelques jours, les mesures prises par le gouvernement afin de limiter la propagation de la Covid-19 sont entrain de fragiliser l’économie gabonaise. Un constat très alarmant, qui rendrait ainsi difficile la mise en place d’une politique de relance efficace.
En effet, tel que le mentionne nos confrères de « Direct infos« , «l’impact socio-économique de la Covid-19 au Gabon» conforterait un goulot d’étranglement important, rendant le pays prisonnier d’emprunts obligataires obtenus à l’international.
«Ce confinement oblige beaucoup d’entreprises à ne pas tourner à pleine capacité ou aller vers la cessation d’activités. Il conduit ainsi à la sous-utilisation des capacités de production avec à la clé la réduction de l’offre de travail et de la productivité du travail. En outre, la réduction de demande de travail pourrait émaner des travailleurs ayant contracté la Covid-19, des restrictions de déplacements et des mesures de quarantaine» a spécifié le rapport de l’organisme Onusien.
Ainsi, le PNUD énonce que plusieurs secteurs d’activité se retrouvent au bord du gouffre. Il s’agit principalement des industries, des transports, de l’hôtellerie, des services et des loisirs. À cet effet, il faut notifier également que l’affaiblissement du secteur informel a accru le chômage et développé une forte paupérisation.
«Les conséquences de cette situation sur l’emploi (chômage technique, perte d’emplois, baisse de productivité) pourraient engendrer des effets de second tour sur l’activité économique du fait du recul de la consommation des ménages qui verraient leurs revenus baisser », a alerté le PNUD.
Enfin, force est de spécifier qu’une autre instance internationale a alerté le gouvernement gabonais sur la situation économique actuellement difficile. Il y a quelques jours, le Fonds monétaire international (FMI) a affirmé son inquiétude quant à la dette publique extérieure du pays. Celle-ci représenterait en effet, 75% de son produit intérieur brut (PIB) à la fin de l’exercice 2020.