Politique
Vie des partis: Nicole ASSELE suspendue du CLR par son père
Le président fondateur du Centre des libéraux réformateurs (CLR), Jean Boniface ASSELE DABANY, a décidé de suspendre sa fille, Nicole ASSELE, de la direction de son parti. Elle qui occupait les fonctions de délégué général écope ainsi d’une suspension de 30 jours au même titre que Alexandre Désiré TAPOYO, Délégué général adjoint 1 du parti.
«Le linge sale se lave en famille», a-t-on l’habitude de dire. Mais visiblement, le clan ASSELE ne l’entend pas de cette oreille, vu les désaccords apparents qui opposent le patriarche, Jean Boniface et son héritière. Une mésentente de famille qui semble maintenant se déporter sur le terrain politique puisque le père vient d’infliger une sanction disciplinaire à sa fille, elle qui est cadre du parti.
Selon nos confrères de “Gabonactu”, Nicole ASSELE aurait écopé d’une suspension de 30 jours assortie d’une demande d’explications. Une peine qui s’applique aussi à son adjoint, Alexandre Désiré TAPOYO. Jean Boniface ASSELE DABANY a également sommé ses collaborateurs de lui faire parvenir dans un délai de 48 heures, dès réception des notifications, les réponses à ses demandes d’explications.
Pendant toute la période de leur suspension, le Délégué général et son adjoint sont interdits d’accéder à leur bureau du parti, de s’exprimer et de mener toutes activités au nom de leur parti politique.
Le président fondateur du CLR s’appuie notamment sur l’article 31 des statuts modifiés du parti pour justifier ces sanctions. Mais selon des indiscrétions rapportées par nos confrères, ces suspensions sont complètement illégales, nul et de nul effet parce que le Président du Conseil Politique n’est pas le Conseil Politique, instance habilitée à prendre ce genre de décisions et au sein de laquelle siège le Délégué Général et son adjoint suspendus. Raison pour laquelle la concernée, aurait, en dépit de cette décision, présidé le vendredi 28 août dernier au siège national, une réunion ordinaire du directoire du parti.
C’est dire que la jeune formation politique vit une crise de leadership sans précédent, causée à l’évidence par les bisbilles familiales de l’oncle d’Ali BONGO et sa fille. En témoigne le fait qu’à ce jour, le CLR, qui compte 143 membres, n’a tenu aucune assise depuis le dernier congrès qui a porté Nicole Assélé à la tête de l’exécutif du CLR.