Economie
Gabon/Covid-19: La stratégie de relance économique, finalisée par le gouvernement
Le 28 août 2020, le ministre de l’Economie et de la Relance, Jean Marie OGANDAGA, accompagné de sa ministre déléguée Nicole ROBOTY épse MBOU, ont rendu visite aux équipes en charge de l’élaboration de la stratégie de relance économique. Afin de réduire l’impact de la Covid-19 sur le territoire national, Jean Marie OGANDAGA a tenu à s’imprégner de l’état d’avancement des mesures conjoncturelles prises.
En effet, le ministre de l’Economie a spécifié à nouveau les enjeux du plan de relance du gouvernement, pour réactiver la croissance économique du Gabon. D’après “Conjonctures économiques”, afin d’y arriver, les équipes en charge de ce processus doivent cibler des axes stratégiques.
«La stratégie de relance de notre pays doit intégrer le sens des priorités et du concret. Nous devons identifier les projets prioritaires dans chaque secteur et nous assurer que toutes les conditions soient réunies pour garantir leur faisabilité au bénéfice de la relance et de nos concitoyens», a indiqué Jean Marie OGANDAGA, ministre de l’Economie.
Par ailleurs, dès le 19 avril 2020, les autorités économiques ont été impliquées dans la collecte des contributions des départements sectoriels. Il s’agit notamment : des eaux et forêts, de l’agriculture, du tourisme, des mines, des travaux publics, de la Santé,l’Education, et de la société civile. En plus de cela, des analyses ont été élaborées pour proposer des orientations stratégiques devant permettre la relance de l’économie gabonaise.
D’après Jean Marie OGANDAGA, «les travaux des équipes en charge de l’élaboration de ladite stratégie touchent à leur fin. Un document sera soumis à l’appréciation du Premier ministre, chef du gouvernement, Rose Christiane Ossouka Raponda, puis du président de la République, Ali Bongo Ondimba».
Le moins que l’on puisse signaler c’est que les compatriotes l’attendent avec beaucoup d’attention, car la Covid-19 a accru le chômage technique dans bon nombre de secteurs, notamment dans le domaine du tourisme où 20 000 emplois se retrouvent menacés.