Gestion du Covid-19: « Putain..mais tuez le ! » quand Ben MOUBAMBA appelle au meurtre de Jean Marie OGANDAGA

Alors que le ministre de l’Economie et de la Finances, en charge de la Relance, Jean Marie OGANDAGA, défendait récemment dans un entretien sur Gabon 1ère, Ali BONGO et le gouvernement, pour la gestion de la crise économique liée à l’épidémie de COVID-19, des internautes ont exprimé leur mécontentement sur la question. Parmi eux, l’ancien Vice-Premier Ministre, Bruno Ben MOUBAMBA, qui a purement et simplement appelé au meurtre du ministre.

L’homme a depuis quelques années habitué son monde, c’est-à-dire ses followers sur la toile, notamment sur Facebook où il est très actif, à des sorties relevant plus du domaine du comique que de la réalité politique dans laquelle il s’était fait connaître au Gabon. Après avoir changé son nom à deux reprises, été baptisé à l’église orthodoxe, initié une carrière de rappeur, Ben IMHOTEP MOUBAMBA VLADIMIR, appelle aujourd’hui à l’assassinat du ministre gabonais de l’Economie. 

« Putain, mais tuez-le ! » C’est le commentaire de l’ancien collaborateur d’Ali BONGO, aujourd’hui exilé et résidant en France, sur la publication du cyber-activiste dénommé John Cosa Gabon sur la page Facebook “Infos Kinguélé”. Une publication qui a relayé ce 08 août 2020 l’intervention de Jean Marie OGANDAGA sur la télévision nationale. Si beaucoup d’internautes ont également exprimé une mauvaise opinion sur la question, le nouveau rappeur de l’église orthodoxe est celui qui a démontré le plus d’hostilité envers le membre du Gouvernement. 

Au regard de ses satires incessantes, calembours impromptus et blagues potaches successives à l’endroit du pouvoir en place, dont il est devenu au gré du temps un fervent pourfendeur, doit-on prendre au sérieux ces propos à la teneur sanguine du ministre déchu ? Pour rappel, il avait tenu des propos similaires sur la toile en février 2019, appelant également au meurtre de l’ancien Directeur de Cabinet d’Ali BONGO, Brice LACCRUCHE ALIHANGA, aujourd’hui emprisonné pour corruption. Quoi qu’il en soit, avec Bruno IMHOTEP MOUBAMBA VLADIMIR, l’on ne saura jamais à quoi s’attendre.