Gabon: le vendredi 31 juillet férié, chômé et payé en raison de la « fête du mouton »

Ce 31 juillet 2020, à l’occasion de
« l’Aïd-el-Kebir » , ou plus communément la « fête du mouton », les activités professionnelles seront suspendues sur l’ensemble du territoire national. Cela a été indiqué via une note d’information du corpus ministériel de l’Emploi, de la Fonction publique, du Travail, de la Formation professionnelle, et par le Porte-parole du gouvernement Edgard Anicet MBOUMBOU MIYAKOU.

En effet,tel que le mentionne nos confrères de « la Loupe », conformément au décret n°00727/PR/MTEFP du MTEFP du 29 juin 1998, réglementant le régime des jours fériés en République gabonaise, et modifié par le décret n°000484/PR/MTE du 26 mai, la journée du vendredi 31 juillet 2020 est déclarée fériée, chômée et payée.

Force est de rappeler que « la fête du mouton » de la religion musulmane, commémore la force de la foi d’Ibrahim (Abraham dans la tradition judéo-chrétienne) à son Dieu, symbolisée par l’épisode où il accepte de sacrifier, sur l’ordre de Dieu, son fils Ismaël (Isaac chez les judéo-chrétiens). Ce jour constitue la célébration dans la tradition prophétique musulmane. En effet, dès l’annonce de la vision de la nouvelle lune, les musulmans glorifient la grandeur de Dieu par le takbir. Il est également fortement recommandé de multiplier les aumônes et les cadeaux ce jour-là.

Pourquoi égorger un mouton à cette occasion ?

Au moment où Ibrahim s’apprêtait à sacrifier son fils, Dieu aurait envoyé un mouton par l’entremise de l’Archange Gabriel pour remplacer le fils d’Ibrahim. Les musulmans sont donc invités au cours de l’Aïd el-Kébir à sacrifier un mouton selon un rite précis. Puis, ils garderont un tiers du mouton pour eux-mêmes, offriront un tiers aux amis et voisins et le dernier tiers en aumône pour les nécessiteux. En effet, celui qui n’a pas les moyens n’est pas obligé d’acheter un mouton.