Société/Environnement

Gabon: pas de salaires, pas de cotisations sociales, pas d’air conditionné, pas d’eau potable, l’enfer à la Clinique BIYOGHE

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La clinique privée, aujourd’hui dirigée par le fils de son propriétaire, vit des heures sombres, rythmées par les mouvements d’humeur de ses employés, qui réclament entre autres six mois de salaires impayés, en plus de l’amélioration de leurs conditions de travail.

Jadis, exemple de réussite dans le domaine pharmaceutique privé, la Clinique BIYOGHE n’est plus aujourd’hui que l’ombre d’elle même. Reprise en main par la progéniture du propriétaire, l’établissement hospitalier peine à retrouver un niveau respectable dans l’exercice de ses activités.

Première pierre d’achoppement, l’accumulation de six mois d’arriérés de salaires pour les employés de la structure, alors qu’il y a peu de temps, deux mois avaient été réglés. Ces derniers dénoncent d’ailleurs le manque de communication de la direction générale, qui contribue ainsi à exacerber les frustrations.

Ils réclament aussi de la direction générale, de relever le niveau de leurs conditions de travail, au plus bas. Selon nos confrères de « L’Aube » N294, ces derniers doivent composer avec des climatiseurs vieillissants, des chambres d’hospitalisation en piteux état, un accès discontinu à l’eau potable ou encore un service de nettoyage inopérant. Toutes choses qui confortent le malaise apparent des employés au sein de la structure.

Cerise sur le gâteau, il semblerait que la clinique ne verse plus ses cotisations à la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS). C’est donc une myriade de problèmes structurels qui minent l’établissement, et qui laisse songeur sur la capacité de ce dernier à pouvoir continuer à accueillir des patients et à leur prodiguer des soins de qualité. Les responsables de la Clinique BIYOGHE doivent véritablement prendre la mesure de tous ces manquements et y apporter des palliatifs dans l’urgence afin d’éviter l’implosion voire sa disparition complète.

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