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Gabon : OSSOUKA RAPONDA est “ the right woman at the right place”, dixit Jessye ELLA EKOGHA

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Depuis sa nomination le 16 juillet 2020, le nouveau Premier Ministre, Rose Christiane OSSOUKA RAPONDA est l’objet de tous les regards et le choix de sa personne cristallise particulièrement les interrogations, compte tenu du contexte national fortement marqué par la crise liée à l’épidémie de Covid-19. La Présidence de la République, via son porte-parole Jessye ELLA EKOGHA a tenu, ce 20 juillet à détailler les motivations de l’Exécutif axees ses competences et son expérience, sur la question, de la conférence de presse tenue ce 20 juillet.

Pourquoi a-t-elle été choisie ? C’est la question que le commun des Gabonais et Gabonaises, dans sa grande majorité, se pose depuis l’avènement de Rose Christiane OSSOUKA RAPONDA, à la tête du Gouvernement. Une question d’autant plus résonnante que la situation actuelle aurait pu laisser croire que la présence masculine et la figure autoritaire d’un homme serait toute désignée pour assurer la capitainerie du bateau secoué par la crise sanitaire et économique actuelle.

Pour l’Exécutif, la nomination de l’ex-ministre de la Défense repose sur le constat d’une urgence : « redresser l’économie qui a été profondément touchée par la crise de la Covid-19», ce qui implique de «maintenir les emplois, d’en créer de nouveaux par la relance de l’activité. De créer des richesses collectivement pour pouvoir mieux les redistribuer, assurer la solidarité en matière de santé, d’assurance-maladie, de la prise en charge de nos retraités, des chômeurs, des étudiants. Etc. », a indiqué le porte-parole de la Présidence, Jessye ELLA EKOGHA.

« En raison de ses compétences et de son expérience, Madame Rose Christiane Ossouka Raponda cochait, passez-moi l’expression, toutes les cases.
C’est une économiste formée dans les meilleures universités, notamment celle de la Sorbonne à Paris et qui a été durant sa carrière Directeur général de l’Economie et Directeur général adjoint de la Banque de l’Habitat. » a relevé le porte-parole.

Avant d’ajouter, « c’est aussi une personne très expérimentée, notamment en matière de gestion des comptes publics, qui est à la fois un grand commis de l’Etat et une élue de terrain. Elle a été ministre du Budget, des Comptes publics et de la Fonction publique. Elle a ensuite été à la tête de la plus grande collectivité du pays, la capitale, Libreville, qui, je vous le rappelle, concentre 70 % de la population du Gabon et qui est dotée d’un budget très important. »

L’on comprend donc que l’impératif de relancer l’économie nationale a pesé dans la balance qui a conduit au choix de Rose Christiane OSSOUKA RAPONDA. Un condensé de compétences traduit dans un parcours remarquable qui procure donc au Chef du Gouvernement une expérience avérée de la chose économique publique, principal point d’attention des politiques publiques à venir. Ces aspects substantiels, ont donc prévalu en faveur de l’ancien maire de Libreville, qui aura à mener le pays dans une « nouvelle phase, marquée par des enjeux économiques forts et la nécessité d’une nouvelle impulsion ».

Jessye ELLA EKOGHA n’a pas manqué de relever également que Julien NKOGHE BEKALE, prédécesseur de Christiane OSSOUKA RAPONDA, est un juriste de formation, et que cette dernière, économiste chevronnée, était donc « the right woman at the right place » (la femme qu’il faut à la place qu’il faut, ndlr). Une boutade anglaise, qui résume parfaitement les espoirs qu’Ali BONGO fonde sur la première femme Premier Ministre du pays.

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