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Gabon /Affaire BR-Sarl: les agents de l’Etat réclament toujours leurs 30 millions de Fcfa

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Réunis à leur siège de Libreville hier, jeudi 02 juillet 2020, le président du Congrès des agents publics et parapublics de l’Etat (CAPPE), Emmanuel MVE MBA, la Déléguée du collectif de BR-Sarl, Marie-Louise BOUANGA, ainsi que quelques épargnants ont fait point un poît de presse sur la situation actuelle dans l’affaire dite BR-Sarl. Ils demandent le remboursement de la dette des épargnants de la société BR-Sarl, soit 30 milliards de FCFA.

Dans son propos introductif, Marie Louise BOUANGA, est revenue sur le contexte lié à ce litige qui remonte à quelques années déjà, avant d’appeler les uns et les autres à une mobilisation permanente, afin que l’Etat gabonais procède au remboursement des sommes dues. Lequel, rapporte “l’Agence Gabonaise de Presse” (AGP), par le biais du Ministère de l’Economie, avait liquidé la société BR-Sarl..

« Il ne serait pas inutile de vous rappeler que nous avons emprunté toutes les démarches nécessaires pour solliciter de nos gouvernants le remboursement intégral de nos épargnes », a-t-elle déclaré, non sans énoncer, entre autres, les décès enregistrés de certains épargnants depuis le début de cette affaire, que les concernés qualifient « d’escroquerie ». Soit, 37 épargnants décédés.

Le président du CAPPE, Emmanuel MVE MBA, quant à lui, a livré quelques chiffres, après avoir rappelé la nécessité de la reprise des actions dans ce contentieux. Pour lui et les 18 mille autres épargnants de BR-Sarl, ce point de presse était l’occasion d’interpeller le Gouvernement, sur la non-inscription dans la loi de finances rectificative 2020, de la dette liée à ce litige.

À en croire l’AGP, il s’agit d’un montant de 30 milliards réparti comme suit : 21 185 546 195 FCFA pour la capitale, Libreville, 8 226 546 800 FCFA pour la capitale économique, Port-Gentil, 458 929 250 FCFA pour la ville d’Oyem, 105 725 000 FCFA pour celle de Lambaréné et respectivement 436 475 000 FCFA, 96 595 250, 1 396 963 160, 378 293 050, 287 492 900, 193 657 000 FCFA pour les villes de Koulamoutou, Makokou, Franceville, Mouila, Tchibanga et Ndjolé.

Le premier responsable du CAPPE a enfin relevé certaines incongruités concernant BR-SARL. « Créée en 2013, sous le numéro RCCM 2013B14423, cette structure, dans l’exercice de ses activités, s’identifiait curieusement sous deux fiches circuits et dont la deuxième est le RCCM 2014B16447 datée de 2014 qui figure sur les contrats et les livrets d’investissement avec pour objet social, les prestations de commerce international, négoce, forex-trading, e-commerce, export-import, marchandises (centrale d’achat) et services relatifs. », a-t-il précisé.

Selon l’AGP, si l’on se réfère à l’histoire, l’affaire BR-Sarl, qui a vu de nombreux Gabonais et autres, se faire « escroquer » d’énormes sommes épargnées, arrive en deuxième position des grandes escroqueries financières que le pays a connu, après la « roue de la fortune » au début des années 2000 et qui a coûté à la Nation, des milliards de francs CFA.

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