Economie

Pour Ken OFORI-ATTA, la dette africaine est comparable au meurtre par strangulation de Georges FLOYD

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En juin dernier, c’est via une visioconférence que le ministre ghanéen des finances, Ken OFORI-ATTA a comparé la dette africaine, au meurtre par strangulation de l’afro-américain George FLOYD. Ce dernier a énoncé aux étudiants de l’université d’Harvard, que demander à l’Afrique de respecter sa dette internationale, dans un contexte pandémique serait digne d’un « goulot d’étranglement » sans externalités positives.

En effet, OFORI-ATTA dénoncerait des conditions insurmontables, qu’auraient les instances financières internationales à l’encontre de l’Afrique.

Des déclarations recueillies par nos confrères de « agenceecofin » illustrent cela: «Les pays occidentaux peuvent imprimer 8 000 milliards de dollars pour soutenir leurs économies ». Ceux de l’Afrique en revanche ne pourraient le faire pour des raisons d’inflation, de contrôle de la masse monétaire et de surendettement. «On a vraiment envie de crier : « Je ne peux plus respirer». Ainsi, alors que ceux de l’organisation pour la coopération et le développement économique (OCDE), peuvent produire de la monnaie à souhait en temps de crise, les pays africains sont quant à eux confrontés à un « cercle vicieux » freinant tout développement économique.

En définitive, s’il est vrai que l’Afrique affiche un bilan réduit en terme de pertes en vies humaines( environ 9000 décès), la pandémie fragilise le continent noir en réveillant des maux
( SIDA, Paludisme,famine), qui pourraient traduire une récession structurelle de son activité économique.
Si toutes les recettes sont allouées aux besoins de subsistance que restera-il pour investir?
Nous y reviendrons.

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