Santé

Afrique du Sud: premier essai en Afrique d’un vaccin contre la Covid-19

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Avec plus de 200 essais de vaccins contre la covid-19 dans le monde, l’Afrique du Sud est un pionnier sur le continent noir. Au regard des effets néfaste de la pandémie, le vaccin appelé ChAdOx1 nCov19 devrait être testé sur 2000 sud-africains. Selon les experts santé dudit pays, ce dernier pourrait s’exporter vers d’autres continents si son éfficacité est avérée. Et ce dès l’automne 2021.

A la suite des polémiques d’avril dernier, bon nombre d’états d’Afrique auraient exprimé de la réticence quant aux tests de vaccins sur les populations dudit continent. A contrario de cette logique, l’ Afrique du Sud entend mettre à disposition un outil devant stopper les dommages liés au covid-19.

Tel que le mentionne nos confrères de « RFI », « le développement d’un vaccin est la seule solution sur le long terme et nous soutenons pleinement l’équipe qui mène cet essai», dixit le Dr Sandile BUTHELEZI, directeur général de la Santé au ministère de la Santé.

Ainsi, alors que le pays traverse actuellement sa période hivernale, des efforts de développement du vaccin précité doivent être aboutis. En effet, l’hiver et son lot de maladies pourraient créer des carences sanitaires au niveau du nombre de lits disponibles dans les hôpitaux.

«Maintenant plus que jamais, nous avons besoin d’un vaccin pour empêcher les infections par le Covid-19» , a indiqué Shabir MADHI, professeur à l’université sud-africaine du Witwatersrand.


Enfin, développé avec le concours de l’université d’Oxford, force est de spécifier que ce vaccin est déjà testé en Grande-Bretagne. Le ChAdOx1 nCoV-19 pourrait également intéressé le Brésil, épicentre de l’épidémie en Amérique du Sud. Néanmoins, rappelons que plusieurs pays d’Afrique ont approuvé l’éfficacité du covid-organics malgache. La course éffreinée vers un vaccin agréé par l’organisation mondiale de la santé (OMS) , n’est elle pas uniquement dirigée par des intérêts économiques ? Quoi qu’il en soit, Afrique du Sud, États-Unis, Chine, France, Grande-Bretagne, Allemagne…se livreraient une lutte farouche dont l’arbitre serait l’OMS.

Nous y reviendrons.

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