Economie

Gabon : le Sylicog accuse la DGC d’asphyxier les commerçants

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Depuis l’instauration des mesures de restrictions sanitaires et sécuritaires sur le territoire national, les activités des commerçants, notamment du Grand Libreville, ont connu un ralentissement considérable, alors qu’au même moment, ils subissent toujours une pression fiscale extrême, qui donne un coup d’autant plus dur à leur métier. Hier, mercredi 30 juin 2020, cette situation insupportable a amené le Syndicat Libre des Commerçants du Gabon (Sylicog) à interpeller la Direction Générale du Commerce, qu’il pointe d’un doigt accusateur dans cette affaire.

La colère gronde de plus en plus au sein d’un des corps de métiers les plus durement touchés par la crise économique et sociale engendrée par la pandémie de Covid-19. Les commerçants, las d’être l’objet d’une infinité de taxes provenant d’une multitude d’administrations publiques, reprochent à l’Etat son mutisme, alors qu’ils connaissent déjà d’énormes difficultés compte tenu du contexte sanitaire actuel.

Dans une interview accordée à l’hebdomadaire “Le Temps” (N462), le président du Sylicog, Djos KIERIGOUO a exposé les motifs du mécontentement de ses pairs.

«Aujourd’hui nous sommes en colère, car tout ce qui est fait dans le secteur du commerce peut être considéré comme du désordre. Les choses ne sont pas claires. Nous avons des agents de la DGC qui viennent vers les opérateurs économiques et laissent les convocations dont la mention est juste : non-respect des mesures barrières, sans souligner exactement la faute commise».

Le leader du Sylicog a également relevé que «dans l’arrêté 0783-20, signé d’Hugues MBADINGA MADIYA, ministre du Commerce, il n’est indiqué aucun montant, ça c’est sur ce document qu’ils s’appuient pour retirer de l’argent, allant souvent jusqu’à 500 mille FCFA, aux commerçants ».

La responsabilité du directeur en charge du commerce est donc ici directement mise en cause, et le Sylicog l’invite d’ailleurs à trouver rapidement une solution à leur détresse.

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