Racisme anti-noirs: Imhotep Ben MOUBAMBA dit ne « plus avoir de considération » pour Marion Maréchal LE PEN

La nièce de la Présidente du Rassemblement National (RN), Marine Le PEN, a courroucé plus d’un en déclarant dans une vidéo publiée sur Facebook, ne pas avoir à s’excuser « en tant que blanche et en tant que Française […] pour “la mort d’un Afro-Américain ». Une sortie qui n’a notamment pas été du goût de l’activiste politique gabonais Ben MOUBAMBA, qui lui était proche et qui a affirmé couper les ponts avec elle. 

Dans la foulée des manifestations contre le racisme sous toutes ses formes à l’échelle de la planète, une frange de l’opinion semble se distinguer par un discours contraire au courant actuel ou radicalement y opposé. Marion-Maréchal le PEN fait partie de ceux-là, en témoigne sa récente sortie au sujet desdites manifestations et de l’idéologie derrière celles-ci. En prenant une position aussi tranchée par rapport au soulèvement populaire de ces dernières heures, l’ex députée française vient de perdre un allié du côté du Gabon, puisque Imhotep Ben MOUBAMBA a sonné le divorce.

« Moi Imhotep Bruno Ben MOUBAMBA, je n’ai plus aucune considération pour Marion Maréchal après ses dernières déclarations racialistes et négationnistes. » lit-on sur une publication sur son compte Facebook postée ce 11 juin 2020. Il va encore plus loin en annonçant une distanciation d’avec l’ancienne élue. « Elle m’a invité à venir visiter et même m’exprimer à Lyon en France dans sa fameuse école. Je ne m’y rendrai jamais ! » a-t-il encore écrit.

Une rupture des plus brutales alors entre les deux acteurs politiques, qui semblaient pourtant très proches, si l’on se fie au cliché qui accompagne la publication de Ben MOUBAMBA, où on l’y voit et accolé à la jeune héritière politique du clan Le Pen. D’ailleurs, la tante de Marion Maréchal, Marine Le Pen, a déploré le positionnement de sa nièce, estimant qu’elle s’est laissée « tomber dans un double piège. », celui de l’américanisation de l’histoire de France et le communautarisme.