Afrique

Afrique du Sud: les violences domestiques en hausse pendant le confinement

Publié

sur

Depuis le début du confinement en Afrique du Sud, le 27 mars 2020, les violences domestiques semblent avoir augmenté. 12 000 victimes auraient déjà contacté l’assistance téléphonique nationale, pour dénoncer des faits de violences dont ils auraient été victimes. 

Confinement ne rime pas toujours avec sécurité. Car s’il permet de se protéger du Coronavirus, il peut aussi exposer femmes et enfants aux violences dans leurs foyers. Et cela a déjà été le cas en Afrique du Sud où, trois semaines seulement après le début du confinement, 12 000 victimes ont déclaré des actes de violences conjugales, a indiqué “Africanews”. 

«Non. Je ne me sens pas en sécurité parce que j’ai un travail à temps partiel. Peut-être qu’après le confinement, je dois aller au travail, puis peut-être que je pourrai le rencontrer (son agresseur : ndlr) parce que c’est très proche de l’endroit où je me trouve. Parce qu’il m’a promis qu’il allait me tuer ou me tirer dessus ou me brûler dans ma cabane», confesse une victime de maltraitance. 

Une situation dont l’Institut NISAA pour le développement des femmes a bonne connaissance. D’autant que la directrice Zubeda DANGOR le rappelle. «N’oubliez pas que les femmes sont isolées, qu’elles sont en captivité avec leur partenaire et qu’il leur est donc très difficile de chercher de l’aide ou d’y accéder. Nous savons qu’en Afrique du Sud, trois femmes sont tuées chaque jour. Ce sont nos statistiques sur le féminicide» a-t-elle indiqué.

Laisser une Réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Quitter la version mobile