Société/Environnement

Gabon /Banque alimentaire : quand la chaîne de solidarité se monnaie auprès des plus pauvres 

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Au lieu-dit “Chez Mackjoss”, dans la capitale gabonaise, des riverains ont révélé au grand jour les trafics opérés par les agents de terrain du ministère des Solidarités nationales, en charge de la distribution des bons alimentaires. Monnayés entre 5 000 et 17 000 Fcfa, il semble que la solidarité ait un prix au gabon, en dépit de la volonté d’Ali BONGO. 

Interpellés par une population animée par la colère, nos confrères de « Gabon 1ère » ont été les témoins de la détresse de ces dernières, face à la tournure que prend la chaîne de solidarité initiée par le chef de l’État. En effet, alors qu’ils devraient être distribués à l’ensemble des populations sans distinction de leur lieu d’habitation ou de leur nationalité, les bons alimentaires sont désormais une source de revenus pour les distributeurs, bénévoles et chefs de quartier.

Après le scandale qui a éclaté dans une structure commerciale du groupe Ceca-Gadis, à Owendo, où un homme s’est présenté à la caisse avec 5 bons alimentaires alors que le quota pour les familles les plus pauvres est fixé à 2, cette révélation vient une fois de plus mettre à mal l’action du ministère en charge des Solidarités nationales. Mais, si les personnes en charge d’appliquer la volonté du président, se sucrent sur le dos des populations déjà affaiblies par le confinement, qui donc s’occupera réellement des pauvres pour lesquels pourtant entreprises et personnalités se mobilisent.

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