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Gabon: PCMM seul grand vainqueur du Kevazingogate ?

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L’ancien Vice-président de la République, que d’aucuns avaient vite fait de prédire la chute mortelle, suite à l’éclatement de l’affaire dite du Kevazingo, vient de démontrer une force de caractère à toute épreuve. Ayant subi les foudres injustifiées de ceux qui jadis, ont précipité la fin de sa collaboration avec Ali BONGO, Pierre-Claver MAGANGA MOUSSAVOU observe au loin aujourd’hui, ces mêmes contempteurs passés en disgrâce, au moment où lui savoure le goût de la liberté et contemple tout près la voie de la rédemption.

Qui eut cru, il y a encore quelques mois, que les cartes du jeu seraient ainsi chamboulées ? Une sagesse ancienne rappelle de ne mépriser personne dans les temps de succès, car l’on est destiné à les croiser de nouveau lors de notre chute, qui elle, est certaine, qui que l’on soit ! C’est une leçon de vie que les médisants qui ont intrigué pour causer l’éviction du Vice-président Pierrce-Claver MAGANGA MOUSSAVOU ont appris à leurs dépens.

En effet, tout porte à croire que le leader du Parti Social-Démocrate (PSD) est sorti non seulement vainqueur des tentatives, toutes infructueuses à l’évidence, de le discréditer auprès de sa base partisane, ses proches et tous les compatriotes, mais aussi des manigances visant à ’entamer son engagement et son amitié auprès d’Ali BONGO ONDIMBA. Pour preuve, le chef d’orchestre de cette cabale insidieuse n’avait-il pas proposé à PCMM la rondelette somme de 4 milliards de nos francs, pour rejoindre le « camp de Londres » ? Une proposition indécente rejetée par l’intéressé, qui affirme que donnée l’occasion de le refaire, il le ferait à nouveau.  

L’on comprend dès lors pourquoi, suite à la fin de non-recevoir opposée à cette requête diabolique, les démons de l’enfer se sont jetés à bras raccourcis sur la personne du Président du PSD. Les moyens mis à cet effet, au demeurant tout aussi grotesques qu’aberrants, sont connus de tous : une titraille assassine et éhontée tout droit sortie d’un brûlot à la réputation douteuse sinon sulfureuse. Les mercenaires étaient sur le coup, avec pour seulement mission d’abattre celui qui se tenait entre eux et leur plan machiavélique. À première vue, ce fut une victoire retentissante pour ces derniers.

« Le temps est père de vérité », disait encore François Rabelais. Et si la vérité arrive fort tard, c’est parce qu’elle s’appuie sur le temps, qui lui, révèle tout. C’est ainsi qu’a été révélée au grand jour, l’ignoble vérité qui entourait les actions du premier cercle des collaborateurs d’Ali BONGO, des jeunes arrivistes avides de pouvoir et prêts à toutes les folies pour l’accaparer. Le reste de l’histoire est connue de tous, contemporains de cette déchéance à grande échelle des anges jadis loués, alors mis à nu. Dans ce tourbillon d’intrigues de coups bas et de chaos, un homme seul et droit dans ses bottes a su garder la tête haute, en témoignent a superbe et sa verve, qui subsistent.

Pierre-Claver MAGANGA MOUSSAVOU n’est pas un homme nouveau. Il est resté le même, constant, fidèle à ses convictions. Seul vestige de cette époque folle, le procès engagé contre le mercenaire de la plume, patron de “Kongossanews”, prébendier dont le malheur a été de colporter un “kongossa” sur la deuxième personnalité de la République et pour des faits inexistants !! Le vent de la justice tourne d’ailleurs pour PCMM, l’intéressé étant obligé de poursuivre l’instruction, abandonné par ses patrons, aujourd’hui emprisonnés.

À ce grand homme, éminence grise et incontournable du paysage politique gabonais depuis l’avènement du multipartisme, qui n’a eu que pour seule défense la bienveillante providence et la vérité, il ne reste plus que d’arpenter la voie de la rédemption. Ce ne serait que justice de rétablir dans ses droits une personnalité dont l’image a été flétrie à tort, et dont les qualités sont indiscutables.

Le plus haut sommet de l’Etat, garant de l’unité nationale et de la justice, se voit offrir l’occasion de cimenter ces vertus, chères au Vice-président de la République. Lui qui depuis toujours prône le développement de la nation basé sur la “provincialisation”, c’est-à-dire l’égal développement de toute les provinces, gage de durabilité, de stabilité, d’inclusivité et de justice sociale. En ces temps d’incertitude, l’Etat doit pouvoir compter sur les valeurs sûres, pour la cohésion et la survie de la nation. Cela signifie, réparer le tort commis sur les victimes de la folle tyrannie juvénile qu’ont été entre autres Guy-Bertrand MAPANGOU, Massard KABINDA et bien entendu… Pierre-Claver MAGANGA MOUSSAVOU !

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