Gabon / Covid-19 : interpellé pour contrefaçon des solutions hydroalcooliques

Le 4 avril 2020, Emile Gaston François ISSEMBE a été interpellé dans la commune d’Akanda, par les éléments de la Direction des affaires criminelles (DAC), pour trafic de solutions hydroalcooliques. Il encourt jusqu’à 7 ans de prison pour son initiative, qui a été à l’origine de dommages corporels sur ses clients. 

Alors que le Gabon, au même titre que l’ensemble des nations du monde est engagé dans une guerre sanitaire contre le Coronavirus, des esprits malins mûrissent des idées pour profiter de cette crise, parfois, au détriment de la santé publique. 

Mal en a pris à ce compatriotes, âgé de 47 ans, qui s’est engagé dans la contrefaçon de solutions hydroalcooliques. En effet, après s’être fourni en flacons d’alcool, glycérine, gel brut et Eau Dakin, en pharmacie, Emile Gaston François Sonie ISSEMBE se rendait dans son laboratoire clandestin où il réalisait son produit, en diluant dans de l’eau potable l’ensemble de son acquisition. 

Le produit était ensuite revendu à une clientèle, qui en a vite fait les frais. Car après l’utilisation de ce gel contrefait, les victimes de ce compatriotes se sont retrouvés avec des mains présentant des enflures.

Rattrapé avec le concours de la Direction du médicament et de la pharmacie, alors qu’il tentait à nouveau de livrer sa solution hydroalcoolique contrefaite, Émile Gaston François ISSEMBE a été intercepté par les officiers de la police judiciaire. Et, conformément à l’article 588 du nouveau code de procédure pénale, «quiconque, sans autorisation préalable des autorités compétentes, détient, offre, cède, vend, acquiert, achète des produits pharmaceutiques, emploie lesdits produits ou en fait usage non justifié par une prescription médicale, est puni d’un emprisonnement de 7 ans au plus, et d’une amende d’une valeur égale au quintuple de la valeur de la saisie».