Société/Environnement

Gabon: Pierre INDJENDJE NDALA, qualifie d’ “Innommable” les évènements du 24 janvier

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Mettre les mots qu’il faut à la place qu’il faut, ça Pierre Daniel INDJENDJE NDALA sait le faire. C’est avec la main sur le coeur et la voix nouée que ce père de famille, cet enseignant et élu du peuple a qualifié d’ «innommables» les évènements tragiques qui ont eu lieu de part et d’autres de la capitale, le 24 février 2020. Et qui se sont soldés par la mort de 2 citoyens accusés à tort d’enlèvements d’enfants et battus à mort, au nom d’une justice populaire, dont le député condamne l’extrême violence, étrangère en terre gabonaise, dont le peuple est amoureux de la paix .

C’est en présence des notables de la commune d’Owendo, des femmes et des jeunes venus nombreux l’écouter que l’élu du 1er arrondissement de la commune, est revenu sur la «semaine de folie» qui s’est soldée par le meurtre de 2 hommes. Malgré le fait que les «mots sont faibles», Pierre Daniel INDJENDJE NDALA a tout de même condamné avec la plus grande ferveur les violences qui ont marqué l’histoire citoyenne du pays. 

«Ce que nous avons vécu au Gabon est innommable ! Une folie entrée dans la tête de certains qui sont allés exécuter, et étaient des bras d’individus tapis dans l’ombre, pour faire cette sale besogne qui consistait à semer la panique au Gabon» a t il indiqué, saisi d’une réelle émotion. Cette émotion, qu’il a souhaité partager avec ses convives, invités à observer une minute de silence en souvenir de «ces deux dignes fils du Gabon, assassinés par la justice populaire». 

Par ailleurs, a-t-il poursuivi, «je condamne tous ceux qui véhiculent sur les réseaux sociaux tous ces messages qui sèment le désordre et la zizanie entre nous dans ce pays de paix. Nous ne pouvons pas accepter cela dans ce pays béni de Dieu. J’appelle l’ensemble de nos compatriotes à ne pas céder à la violence, à faire confiance en notre justice et en nos institutions, en tête desquelles le président de la République, Ali BONGO ONDIMBA», a-t-il conclu. 

Dans le même sens et au regard de ces violences, le Gouvernement a adopté lors du conseil des ministres du 31 janvier dernier, un projet d’ordonnance visant à renforcer les mesures juridiques qui permettront de lutter contre les dérives sur les réseaux sociaux et sur internet, semblables à celle qui ont suscité des soulèvements suite aux rumeurs, sur une prétendue vague d’enlèvements d’enfants. Ce projet complète la loi du 25 septembre 2011 relative à la protection des données à caractère personnel, dont l’objet est de renforcer l’arsenal juridique en matière de protection des données personnelles et de la vie privée. Désormais, celles et ceux qui diffusent de fausses informations sur les réseaux sociaux, des images violentes, ou utilisent des photos d’autrui sans son autorisation, seront plus facilement identifiés puis sanctionnés. 

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