Société/Environnement
Investissement d’Akon au Sénégal : pour Samuel L Jackson et Ludacris au Gabon c’est pour quand ?
Le chanteur d’origine sénégalaise a récemment décidé d’investir dans le secteur touristique sénégalais. Notamment avec la construction d’une « cité futuriste » devant être livrée dans un délai d’un an, en plus d’autres projets d’une « plus grande envergure », dont une « ville durable ». Autant de projets chez nos voisins qui laissent penser que le Gabon n’est pas suffisamment mis en valeur par ses ressortissants américains dont Samuel L. Jackson ou encore Ludacris.
De son vrai nom Alioune Badara Thiam, le chanteur sénégalo-américain Akon souhaite promouvoir le tourisme et accompagner les investisseurs privés nationaux. C’est pourquoi il a signé mardi 07 Janvier 2020 avec les autorités sénégalaises, un accord de bail.
« J’ai reçu notre compatriote Akon né Alioune Badara Thiam, pour échanger sur le partenariat en trois points avec le Ministère du Tourisme et des Transports Aériens ». Il s’agit de l’aménagement de sites touristiques par la construction d’une ville verte, le développement du tourisme par la formulation et la mise en œuvre d’un programme d’actions visant la demande touristique du marché américain et la promotion d’Air Sénégal SA par l’ouverture de la route Dakar – New York – Washington en novembre 2020. Akon a accepté d’être l’Ambassadeur de Air Sénégal pour la promotion de la compagnie sur le marché Nord Américain.
Akon fait partie de ces citoyens africains détenteurs de la nationalité américaine ou européenne en plus, qui forts de leur célébrité hors des frontières de notre continent mettent tout en œuvre pour apporter leur pierre à la construction de leurs pays. Le Gabon compte deux stars américaines bénéficiant de la citoyenneté, l’acteur Samuel Lee JACKSON et le rappeur Ludacris. Mais l’on peine aujourd’hui à comprendre l’excitation et l’hypermédiatisation autour de la remise des passeports à ces deux célébrités alors que les retombées de cette théâtralité ne sont pas palpables pour le tourisme gabonais. Les autorités gabonaises, en l’occurrence le Ministère des Affaires Étrangères et celui du Tourisme, plutôt que des effets d’annonce, devraient œuvrer à capitaliser sur la notoriété des détenteurs de la citoyenneté gabonaise pour relever le secteur touristique national qui souffre d’une inexistence depuis de nombreuses années.