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Gabon: une veuve spoliée et humiliée par ses beaux-parents en appelle à la justice

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Après la récente perte de son époux C.Z.Z, veuve J.Z.Z vit un véritable cauchemar de la part de sa belle-famille. Entre humiliations et privation de ses droits, J.Z.Z ne sait plus à quel saint se vouer pour que ses enfants et elle-même retrouve la quiétude. Une situation difficile qui rentre dans les missions de la direction générale des droits de la veuve et de l’orphelin.

Alors qu’ils étaient mariés depuis 5 ans, après plusieurs années de vie commune, c’est un accident vasculaire cérébral (AVC), qui va séparer J.Z.Z de sa moitié. Sur son lit d’hôpital, avant qu’il ne rende son dernier souffle, la veuve va subir les premières attaques de ses beaux-parents, «ses parents m’ont clairement dit que si leur frère meurt, je ne bénéficierais de rien du tout», a-t-elle relaté à nos confrères du quotidien L’Union.

Le drame survenu, la famille du regretté ont décidé que les recueillements se feront au PK11 au lieu de la commune d’Akanda où se trouve son domicile conjugal, ce, malgré la réticence de J.Z.Z, laquelle, «estime que mon mari à un domicile, et il doit être opposé chez lui. Ils ont fait à la tête. Nous avons divisé les lieux de recueillements. Ses parents se recueillaient au PK11 et les miens à Akanda».

Pour J.Z.Z, les choses se compliquent davantage lorsque la famille de C.Z.Z décident d’enterrer leur fils à Koulamoutou, dans sa ville natale, au lieu, alors qu’elle souhaitait l’inhumer dans un terrain dont il disposait sur le Nationale 1. Rejetée, J.Z.Z se verra même interdire de voir son époux avant qu’il ne soit emmené, dans sa dernière demeure. «Je n’ai jamais plus vu son corps»

De retour à Libreville, «j’ai été surprise de voir arriver chez moi avec des bagages, les sept enfants de mon mari, accompagnés d’un pseudo-huissier et de mon petit beau-frère, exprimant le besoin de venir vivre dans ma maison. Avant que je ne puisse même m’exprimer, ils ont commencé à tout casser dans la maison». Arrivée à bout, dame J.Z.Z a saisi la justice afin que son calvaire arrive a terme, suivant les recommandations de la loi.

Hélas, triste constat dans la société gabonaise. Les familles se battent lors des décès, au lieu de s’unir, dans le seul objectif de s’accaparer des biens laissés par le défunt. Un combat mené par de nombreuses associations, en tête desquelles la Fondation Sylvia BONGO ONDIMBA, engagée à faire changer les mentalités de même que les perceptions autour du veuvage, et à accompagner le conjoint survivant dans ses démarches administratives.

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