Economie

CEMAC: « entre népotisme et pratiques mafieuses », la gestion de Daniel ONA ONDO dénoncée par ses collaborateurs

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Dans une récente édition du journal camerounais Repères, les agents de la Commission de la communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) ont dénoncé la gestion mafieuse du président Daniel ONA ONDO. Entre recrutement ethnico-familial et gestion douteuse de marchés publics, le gabonais a su s’attirer l’animosité de ses collaborateurs qui en appellent à l’intervention des chefs d’États de la communauté.

Après deux années passées à la tête de l’institution, le Professeur Daniel ONA ONDO se retrouve au coeur d’un scandale. En effet, si l’Agence Ecofin révélé que ce dernier ferait preuve de beaucoup trop d’unilatéralité dans son mode de gouvernance, c’est bien que «le principe de collégialité censé guider l’action à la commission, visant à garantir que tous les Etats membres se sentent impliqués dans les décisions, afin d’y adhérer plus aisément», s’est indigné un haut responsable de la Cemac.

Pour preuve, au lendemain de sa nomination, Daniel ONA ONDO se serait entouré d’une cohorte d’individus recrutés dans un entourage ethnique. Il aurait ainsi écarté tous les commissaires de la gestion, foulant au pied la collégialité consacrée par les textes de la Cemac. Il aurait par ailleurs recruté, sans respect des procédures, ni du principe d’équilibre, 32 personnes dont 4 Camerounais, tous membres de sa belle-famille, 4 Centrafricains, 2 Congolais, 12 Gabonais et 10 Equato-guinéens, ont précisé les confrères.

Enfin, le président de la commission serait le propriétaire des entreprises adjudicataires des travaux, dont les marchés ont été passés de gré-à-gré. Autant de faits, qui auraient conduit Fatima HARAM ACYL, la vice présidente de l’institution à soumettre une note à son président, au coeur de laquelle elle dit son indignation quand au traitement peu compatible de Daniel ONA ONDO avec les statuts de la Cemac.

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