Société/Environnement

Les routes gabonaises ont tué plus de 600 personnes entre 2012 et 2018

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À la faveur de la Journée mondiale du souvenir des victimes des accidents de la route, célébrée le 17 novembre 2019, la Direction générale de la sécurité routière (DGSR) a rendu publics les chiffres relatifs à ce problème. Il en ressort qu’entre 2012 et 2018, pas moins de 690 personnes ont trouvé la mort sur nos routes.

La commémoration de la Journée mondiale du souvenir des victimes des accidents de la route, a permis de mettre en lumière des chiffres alarmants sur le phénomène. Selon “l’Union”, les années 2012 et 2013 ont été les plus meurtrières. Durant ces deux années successives, 165 personnes seraient décédées sur les routes.

En 2014, ces chiffres ont connu une légère baisse, se situant à 142 décès, avant de chuter sous la barre des 32 décès en 2015. À 81 décès en 2016, le nombre de personnes tuées sur les routes est demeuré relativement bas en 2017 (33) et 2018 (74). D’après la Direction générale de la sécurité routière (DGSR), si l’on inclut les blessés à l’issue d’accidents de la route (2635), les chiffres seraient de 3325 victimes sur la période 2012-2018.

Avec pas moins de 14075 accidents de la route recensés au cours de cette période 2012-2018, la sécurité routière constitue un véritable problème de sécurité publique. Pourtant, les solutions pour endiguer le phénomène sont connues des autorités. Il s’agit notamment de la réhabilitation des voiries urbaines, qui en l’état, ne sont pas de nature à freiner l’ampleur du mal.

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