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Brésil: sorti de prison, LULA DA SILVA promet «un retour tonitruant sur l’arène politique»

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Les partisans de l’ex président Luiz INACIO LULA DA SILVA, se sont réunis près de la prison de Curitiba, ce vendredi 08 novembre 2019 , pour célébrer la libération de leur leader, un an et demi après son inculpation pour des faits de corruption. La Cour suprême ayant autorisé par un arrêt, la mise en liberté de l’homme de 74 ans. A la sortie des locaux de la police fédérale, la clameur avait soudainement envahit le ciel. Dans ses premiers mots, il a tenu à leur exprimer sa gratitude avant de promettre à ses fidèles soutiens un retour tonitruant sur l’arène politique nationale.

Dans une interview accordée à la chaîne d’info continue France24 au sein des geôles de la prison où il était incarcéré, LULA n’aura eu de cesse de réitérer son innocence. Répétant qu’il a été victime d’un complot ourdi contre lui et sa famille politique. En 2017, alors qu’il s’apprête à entrer en jeu pour les présidentielles , il doit faire à la justice pour répondre d’un chef d’accusation portant sur les faits de corruption. Il lui est reproché entre autre raison d’avoir reçu un appartement de luxe d’un groupe de BTP en contrepartie de son influence personnel dans l’attribution des marchés publics.

En dépit de cette inculpation, l’ex Président a bénéficié de la sympathie et du soutiens importants de la population et de son électorat de gauche. Certains étant en déphasage avec la classe politique actuelle gangrenée par le  » petrobras gate », mais aussi par l’arrivée au perchoir d’un populiste de droite dont les idées sont très clivantes.

Dans un contexte, de tergiversations politiques beaucoup espéraient que la justice relaxe leur leader. C’est chose faite ! Le tribunal a acté la remise en liberté de LULA. Selon un article de nos confrères de « Réseau International » mis en ligne le 09 novembre, cette liberté est tributaire des longs recours auprès de la cour suprême dont l’issue est souvent très incertaines.

«Dans son ordre de libération, le juge a expliqué qu’il n’y avait plus de fondements pour l’exécution de la peine en raison de la décision de la Cour suprême de mettre fin a une jurisprudence permettant l’emprisonnement (…) comme le recours auprès d’instances prennent souvent des mois, voire des années (…), il ne risque pas de retourner en prison», conclut le journal.

La libération de ce leader sonne le glas du régime de BOLSONARO et constitue une véritable alternative pour des milliers de brésiliens.

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