Afrique
Afrique centrale : l’écart des inégalités toujours croissant
Une étude récemment menée par les Nations Unies et le Bureau Internationale du Travail montrent que les inégalités ont accru et le fossé entre les classes moyennes et les pauvres s’élargit dans la sous-région de l’Afrique centrale. La hausse du nombre des pauvres , est pour ces deux instances mondiales, un facteur aggravant de l’instabilité économique et politique des États.
Selon les statistiques des Nations-Unies, la pauvreté touche 60% de la population de la région d’Afrique centrale en 2019, soit une nette hausse de 15% par rapport à une autre étude menée sur la période allant de 1990- 2014, dont la proportion de défavorisés était estimée à 45% de la population.
Le même rapport indique que des études ont été faites sur la base des minimas sociaux, entre autres l’accès aux services de base tels l’école, l’hôpital, l’eau, l’électricité qui sont, malgré tout, loin d’être à la portée de toutes les catégories sociales. À cela s’ajoutent, le taux chômage et du sous-emploi qui font partis des plus élevés au monde soit 70%. Pour nos confères de » Matin Équatorial » N°504, la pauvreté est perceptible dans les pays dont la stabilité politique est menacée par des facteurs d’ordre endogènes.
«On observe même une tendance à la hausse des inégalités sur cette période dans les pays (…) qui sont en proie à des conflits civils», conclut-il.
En effet, cette sous région demeure très instable car en plus des régimes qui s’accrochent au pouvoir, elle devient la zone où les groupes armés et des organisations terroristes islamistes opèrent. En l’occurrence, la Centrafrique, le Cameroun, le Tchad et la République Démocratique du Congo.
Du reste, le point positif qui pourra nourrir l’espérance est le secteur agricole qui se présente avec un taux d’employabilité non négligeable, à 60%, suivi du secteur des services avec un taux de 20% d’employabilité et des industries qui embauchent 11% des personnes actives.