Economie
Gabon / coût de la vie : l’inflation progresse de 3,4 points au 1er semestre 2019
Les velléités gouvernementales pour encadrer les prix de certains produits dits de « première nécessité », n’ont pas suffi pour freiner la hausse exponentielle des prix des biens et services, qui ont encore augmenté au premier semestre de l’année 2019.
Selon le site d’informations “Directinfosgabon”, la Direction Générale de la Statistique a dévoilé que le taux d’inflation mesuré par l’indice des prix à la consommation des ménages de Libreville, Owendo et Akanda aurait progressé de 3,4% en moyenne par rapport à 2018.
Cette hausse des prix à la consommation interviendrait essentiellement du fait de l’envolée des prix des produits alimentaires et boissons non alcoolisées (+3,7%), des communications (+8,3%), du « logement, eau et électricité » (+3,8%) et des « transports» (+3,5%).
À en croire le site d’informations, le bond des prix des produits alimentaires, serait quant à lui, dû au relèvement des prix internationaux des produits alimentaires, la baisse de l’offre (poissons et fruits de mer, légumes et tubercules, etc.) et la libéralisation à la pompe des prix des produits pétroliers accentuant la pression inflationniste de ce segment.
Par ailleurs, l’alourdissement des dépenses de « logement, eau, gaz électricité » (+3,8%) est consécutive à la majoration des coûts de production (consommations intérimaires notamment les prix de carburant, des matériaux de construction importés, etc.) de certains produits.
Enfin, la progression des tarifs liés aux communications et à l’enseignement, au premier semestre 2019, est quant à elle justifiée respectivement par des coûts d’acquisition du matériel de communication et des frais d’inscription dans l’enseignement primaire, secondaire et universitaire plus importants.
À cet ensemble de facteurs, s’ajoutent aussi l’impact sur les prix à la consommation, de la mise à jour dans le système d’information douanier, des tarifs CEMAC. Toutes choses qui ont battu en brèche l’action gouvernementale en faveur du panier de la ménagère, qui ne cesse de perdre du poids, au grand dam des populations.