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Gabon: le ministère de l’Enseignement supérieur ferme 12 écoles supérieures privées 

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Après un examen de conformité mené par le ministère de l’Enseignement supérieur, douze (12) établissements supérieurs privés sur 57 examinés ont été fermés et/ou interdites d’ouverture au Gabon. Une quarantaine d’autres écoles s’en sortent avec l’exigence de se mettre rapidement à jour, sur les plans des filières proposées, de la qualité du personnel et des installations, et même des frais de scolarité exigés aux apprenants.

Après un processus d’identification des établissements supérieurs privés exerçant au Gabon, le ministère de l’Enseignement supérieur rendu publics, les résultats de cette inspection.

On y apprend que sur les 57 écoles supérieures examinées, sept (07) d’entre elles vont être fermées pour des raisons de non-conformité multiples. Cinq (05) autres ont vu leurs dossiers d’ouverture ou d’habilitation être rejetés. Soit douze (12) établissements supérieurs privés interdits d’exercer au Gabon.

C’est le cas par exemple de l’Ecole supérieure de la Mer (ESM), dont les programmes pédagogiques ont été jugés non-conformes, en plus d’être dirigée par un titulaire de Master. Pigier-Gabon, une autre école supérieure, est sanctionnée pour « non résidence du fondateur au Gabon, irrégularité du dossier du responsable pédagogique, absence de personnalité juridique au Gabon, programmes non-conformes au système LMD, et équipes pédagogiques quantitativement et qualitativement insuffisantes ».

Pour des faits plus graves encore, l’IPAM/ESAMI a elle été fermée pour « présentation de documents frauduleux ». Ou encore l’Institut supérieur Skills dont la demande d’ouverture a été rejetée, entre autres, pour usages multiples des installations prévues pour les activités pédagogiques.

De cette inspection, seuls 5 établissements supérieurs privés sortent du lot. Quoique le ministère de l’Enseignement supérieur ait imposé certaines homologations à certains d’entre eux, notamment sur les prix de la scolarité. C’est le cas de la BGFI Business School (BBS), de l’Ecole de Management du Gabon (EM-Gabon), de l’Université internationale de Libreville (UIL), de Libreville International Business School (LIBS), et de l’Institut des Hautes études économiques et de management (IHEM).

Pour ce qui est de la quarantaine des universités restantes, le maintien de leur ouverture a été conditionné par quelques mesures d’urgence. En effet, elles ont été «placées sous accompagnement» du ministère de tutelle, aux fins de mieux calibrer leurs formations, listes d’enseignants et autres volumes horaires de cours. Cela, dans un délai de sept (7) jours.

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