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Boulevard triomphal: le plan d’urgence des TP, mythe ou réalité ?

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Entre les problèmes d’assainissement et la dégradation accélérée de la chaussée, la saison des pluies, qui n’en est qu’à ses débuts, finira par avoir raison du boulevard triomphal. Cette situation alarmante, n’a pas échappé au ministère des Travaux publics, notamment à Justin NDOUNDANGOYE, qui a révélé dans le numéro 13146 du quotidien « L’Union » son plan d’urgence, visant la réhabilitation de cet axe principal.

En effet, dans le prolongement du projet « Assainissement 2019« , entamé il y a deux mois, le plan d’urgence du ministère des Travaux publics comprendraientt 8 étapes, dont les premières concernent le curage des caniveaux latéraux et celui du terre-plein central, ainsi que des buses de traversée de la chaussée allant du Rond point de la Démocratie jusqu’aux feux tricolores de Sainte-Marie.

Deux points des plus importants, car, les pluies diluviennes qui s’abattent sur la capitale, causent en cet endroit de graves inondations, qui entraînent à leur tour des risques sanitaires pour les populations aux alentours. Au vu notamment des voiries qui sont emportées par les eaux, elles éclaboussées sur les passants, par les automobilistes quelques peu insouciants.

Pourtant, des financements sont disponibles pour la réalisation de ces travaux. En effet, the United Kingdom Export Finance (Ukef) l’agence gouvernementale de crédit à l’export assure à 75% le financement décès travaux de réhabilitation, estimés à 65 millions de Fcfa, les 25% étant à la charge de l’État gabonais. Le Gouvernement ne dispose donc d’aucune excuse, pour accuser du retard sur ce chantier qui sera exécuté par Colas, sur une durée de 30 mois.

À cet effet, le directeur général de la Construction et de l’Equipement se veut d’ores et déjà rassurant. «Le suivi des travaux sera assuré en permanence sur le terrain par les agents du ministère qui veilleront au respect des présentes spécifications du Plan d’urgence» a-t-il déclaré. Après avoir longtemps été dupés quant à l’amélioration des infrastructures, aujourd’hui, les gabonais n’attendent plus que de voir les réalisations avant de croire en une solution theorique, comme ils en ont connu plusieurs fois auparavant.

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