Société/Environnement
«M. le gendarme, la chair est faible!», se justifie le violeur d’une fille de 15 ans dans la Lopé
Plus récemment, à la Lopé, dans la province de l’Ogooué-ivindo, R.S, un homme âgé d’une trentaine d’années, a abusé sexuellement d’une jeune adolescente de 15 ans. Dénoncé par cette dernière aux agents des forces de l’ordre en dépit des menaces de mort proférées à son endroit, le présumé violeur a été placé sous mandat de dépôt à la prison centrale de Makokou, où il attend désormais son procès.
Ce jour-là, a informé une source proche du dossier, alors que les deux protagonistes sont des voisins, R.S a profité de l’absence conjointe de sa compagne, et de celle des parents de la jeune fille, pour inviter cette dernière au domicile conjugal. À l’intérieur, le trentenaire va se saisir d’un couteau de cuisine, avec lequel il va menacer sa victime prise au piège, avant de lui intimer de se défaire de ses vêtements pour enfin la contraindre d’entretenir des rapports sexuels non protégés avec lui.
Ayant assouvi sa basse besogne, R.S a gratifié l’enfant de friandises et quelques pièces de monnaie, non sans l’avoir sommée de garder le silence sur ce qu’elle venait de subir, sous peine d’être assassinée. Mais toutes les tentatives d’intimidation du présumé violeur, n’ont eu d’effet, que d’encourager la malheureuse, à tout révéler à ses parents, qui ont immédiatement saisi la brigade de gendarmerie de la localité.
Interpellé, puis placé en garde à vue, R.S a d’abord réfuté l’ensemble des accusations proférées contre lui, avant de passer aveux, dans lesquels, il n’a pas manqué de souligner que l’adolescente lui faisait du charme. Laissant entendre à ses interlocuteurs «que la chair est faible».
Ces faits interviennent quelques temps après l’histoire de Wally, âgée de 14 ans, vendue par sa belle-mère, pour subir des sévices sexuels en échange de quelques billets de banque. Des crimes que le code pénal condamne dans son article 258, alinéa 2 qui dispose que «quiconque aura commis un viol sur la personne d’une enfant âgée de moins de 15 ans, se sera rendue coupable de crimes de viol sur mineure».
