Société/Environnement

Libreville: le gouvernement serait-il impuissant face à la condition sociale des malades mentaux?

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Dans un courrier daté de juin 2018, Grégoire KOUNA, alors commandant en chef de la Garde Républicaine attirait l’attention du ministre de la Santé de l’époque, Denise MEKAM’NE EDZIDZIE sur des malades mentaux qui jonchent les rues de la capitale. Un an plus tard, le sujet reste d’actualité. La multiplication des malades mentaux dans les rues de Libreville et de ses artères est inquiétante. Leur «augmentation» dans la capitale interroge sur les politiques gouvernementales en la matière et pose la question du respect de droit l’homme dans un environnement qui ne semble pas choquer de la cohabitation potentiellement dangereuses entre les « fous » et les gens , dits, normaux.

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La charte des Nations Unies pour les droits de l’homme, la Charte africaine et la politique nationale en matière de protection sociale sont autant des indicateurs suffisants pour incriminer le gouvernement pour son immobilisme concernant la prise en charge des malades mentaux. Les «fous» comme on les désigne vulgairement sont une partie de la société qui ne devrait ni être bannis, ni être l’objet de stigmatisation courante.

Les structures chargées de les accueillir sont inopérantes si elles ne sont pas simplement vétustes. La conséquence, ils logent à chaque coin de rue à la belle étoile souvent dans le froid et les moustiques. Pour se nourrir, ils sont bien obligés de recourir aux « bacs à ordures », laissant traîner les détritus sur les trottoirs. Et le plus regrettable est de constater sans être effaré que ces individus se promènent dénudés devant les enfants frôlant ainsi l’immortalité et l’indécence humaine.

Devant ceci que fait le gouvernement ? Il est temps qu’il prennent à bras le corps la question de l’intégration des malades mentaux dans la société actuelle. En réformant le secteur, formant le personnel, augmentant les capacités d’accueil.

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