Société/Environnement

Gabon: à quand l’accélération de l’entretien de la route nationale I ?

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La route nationale I (N1) est le passage obligé des biens et personnes pour se rendre dans l’arrière-pays. Compte tenu de cela, l’on serait tenté de penser que les pouvoirs publics prendraient au sérieux le besoin d’entretien rigoureux de cette importante voie de communication. Malheureusement, le constat fait depuis plusieurs années nous démontre le contraire, car l’état de la route nationale I est dangereusement dégradé.

De Libreville à Nkok, où se situe une Zone Economique à Régime Privilégié (ZERP), l’on peut rouler plus ou moins sans accrocs. Mais passé ce niveau, l’on tombe en zone de guerre tant les crevasses, nids-de-poule et cratères donnent l’impression d’avoir subitement été téléporté comme par enchantement sur un champ de bataille en pleine guerre mondiale !

Avec la nomination de Julien NKOGHE BEKALE, natif de Kango et autoproclamé fier résidant de Ntoum, en qualité de Premier ministre de la République, d’aucuns avaient tôt fait de nourrir l’espoir de voir cette situation vite trouver une issue favorable. Chimère ! Aujourd’hui, les choses n’ont pas bougé d’un pouce. Pire, aller de Libreville à Ntoum relève d’un véritable parcours du combattant digne des exercices soumis aux unités d’élite de l’armée américaine !

Pourtant, à l’heure actuelle, plusieurs travaux sont entrepris dans différents quartiers de la capitale. Mais l’on a du mal à s’imaginer une seule bonne raison de ne pas engager des travaux de réhabilitation de la Nationale I. A contrario, le Gouvernement a toutes les raisons de se pencher sérieusement et en urgence sur la question, au vu de l’importance capitale que revêt ce tronçon, ne serait-ce que d’un point de vue économique. A l’heure où la saison des pluies fait son grand retour, et avec celle-ci tous les désagréments causés à la bonne circulation des personnes et des biens aussi, la problématique posée par cette situation interpelle plus que jamais.

Elle interpelle aujourd’hui d’autant plus qu’à l’approche de la commune de Kango, la voie se dégrade tellement qu’elle menace purement et simplement de se couper. Et le passage quotidien des véhicules de type poids lourds et autres véhicules en cette période de grandes pluies n’est pas pour freiner l’accélération de l’affaissement de la route. Bref, attention danger !! Justement, l’attention des gouvernants est encore une fois attirée sur ce problème qui risque de faire subir un énième coup dur à l’économie nationale, déjà moribonde et peu préparée à ce genre de choc.

Dans un tout autre registre, peut-on imaginer que la tournée du Directeur de Cabinet qui doit s’achever prochainement dans l’Estuaire permettra de considérer sérieusement les options d’entretien de cet axe routier ? Dans tous les cas, pour emprunter le vocabulaire allègrement utilisé dans les rangs du Parti Démocratique Gabonais (PDG), il faut véritablement “accélérer” la réfection de cette route, histoire au moins d’accueillir les hôtes dit-on, de marque (présidentielle ?). À bon entendeur…

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