Société/Environnement
Gabon: les locaux de la Direction générale des PME sur le point de tomber en ruines
À awendjé, dans le 4e arrondissement de Libreville, la Direction Générale des PME-PMI tient son siège dans un immeuble présentant un état de décrépitude tellement avancé que le personnel qui y travaille attends avec crainte le jour de son effondrement subit comme celui des tours jumelles du « World trade center » en 2001. A tel point que les services de la direction sont obligés de louer un bâtiment à un particulier.
C’est une véritable épée de Damoclès qui plane littéralement sur la tête des employés de la Direction Générale des PME-PMI. Pour cause, l’immeuble abritant les locaux de la Direction présente un aspect physique qui donne froid dans le dos. Que l’on soit un observateur extérieur ou un locataire du bâtiment, le constat est le même : l’immeuble est un tombeau à ciel ouvert. A en croire nos confrères de l’hebdomadaire “Le Temps”, même les experts en BTP jugent que la construction de l’immeuble n’a pas respecté les règles en matière de BTP.
Des fissures longilignes de part et d’autre aux détachements des murs par rapport aux poutres sont déjà observables à l’oeil nu. De quoi donner l’effroyable impression que la structure est prête à s’écrouler à tout moment. Une vue menaçante qui plonge les agents de service dans une crainte presque maladive de voir leurs vies s’arrêter du fait de l’effondrement de leur lieu de travail. «Nous sommes toujours obligés de venir travailler dans ce bâtiment devenu aussi dangereux, comme vous pouvez vous-mêmes le mesurer. Une fois à l’intérieur, nous prions le bon Dieu de nous protéger jusqu’à la fin de l’heure. On espère que la hiérarchie fera quelque chose dans l’urgence».
Pendant ce temps, rien du côté de la hiérarchie, qui ne semble pas avoir pris la mesure de cette situation pourtant préoccupante. Citant des sources dignes de foi, nos confrères rapportent que la Direction Générale du Commerce était autrefois locataire des mêmes locaux, avant de prendre la clé des champs après avoir constaté les dangers que présentait la structure. Alors, attend-on que survienne un drame impliquant des morts ou des blessés pour prendre les mesures nécessaires pour préserver la sécurité des agents de l’Etat ? Le ministère de tutelle est ici interpellé…