USA: 18 ans après les souvenirs des attentats du 11 septembre 2001 marquent toujours  les esprits des américains

Ce mercredi 11 septembre 2019 les américains commémorent les attentats qui ont frappé le pays il y a 18 ans. Avec un bilan de 2977 morts et de 6291 blessés. La douleur et les incompréhensions sont toujours aussi vives alors que les États-Unis honorent ses victimes.

Ce jour là, il 08 heure (heure locale), les américains vaquent dans la quiétude à leurs occupations habituelles et le ciel dégagé semble promettre une agréable journée. Tout se passe presque normalement quand un fracas envahit les nuages de New York: ce sont les Tours jumelles qui venaient de perdre leurs plus belles parures. La cause, un avion les avait percuté. La scène paraît pour des témoins presque surréaliste. Quelques temps après une autre tragédie secondait la première. Il s’en suivra quelques heures plus tard deux autres attentats. La tragédie est profonde et la grande Amérique de Georges W. BUSH président de l’époque, avait été touché sur le symbole de sa fierté et de son opulence.

Depuis les présidents qui se sont succédés à la maison Blanche rendent hommage aux héros tombés sur le coup des attaques au nom de la liberté. Ses attentats ont redéployé l’armée américaine dans le monde. Pour laver l’affront national, BUSH va multiplié les effectifs de l’armée américaine en Afghanistan et provoqué la chute de Saddam HUSSEIN engendrant l’hécatombe humaine en Irak. Cette expédition punitive de l’administration BUSH accélère un embrasement généralisé de la violence au Moyen Orient et renforcé de fait l’antiaméricanisme.

En 2011, l’instigateur de ses attentats Oussama BEN LADEN tombait sous les balles, des forces spéciales de l’armée américaine en opérations secrètes au Pakistan. Si le mérite de cette opération revient à Barack OBAMA, les américains sont bien conscient du danger imminent qui plane sur leur sol. L’actuel président Donald TRUMP devrait en commémorant ce malheureux événement en tentant encore une fois de plus rassurer ses compatriotes sur le dispositif sécuritaire, et ce, au moment où il envisage de se séparer de John BOLTON son secrétaire d’État à la défense.