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Gabon / Établissement de la CNI: à quels risques pour les citoyens?

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Depuis le 4 mars 2019, le commissariat du littoral (ancien commissariat central), reçoit les librevillois, dans le cadre de l’établissement des cartes d’identité. Mais avec un quota restrictif de 70 personnes par jour, les citoyens sont contraints de quitter leurs domiciles très tôt, bravant le grand banditisme, pour obtenir enfin une véritable pièce d’identité.

Les résidents de la capitale, détenteurs d’un récépissé, sont invités à de rendre au commissariat du Littoral, pour procéder à l’établissement de leur carte d’identité nationale (CNI). Le seul commissariat, recevra au quotidien 70 personnes venant des quatre coins de Libreville. Une démarche périlleuse, pour les centaines de milliers d’habitants qui y résident .

En effet, c’est très tôt dès l’aube, que de nombreux citoyens se rendent au lieu indiqué, pour avoir une chance de figurer sur la liste des 70. Mais, à la connaissance de l’insécurité qui règne à Libreville et des pratiques de corruption exercées de part et d’autre, il apparaît bien vite évident que tous ne bénéficient pas des mêmes chances d’accéder à ce service.

Ophélie, habitant au quartier Ozangué dans le 5e arrondissement de Libreville, l’a vérifié malgré elle. «Je suis là pour renouveler ma carte qui m’avait été volée. Je suis arrivée à 5 heures, on me dit que la liste est déjà partie et qu’ils ne prennent plus aujourd’hui. Il nous disent de revenir demain, mais à quelle heure puisqu’à apparemment ici, venir à 5 heures, c’est être d’emblée en retard ?», a-t-elle raconté, dépitée, à nos confrères de Gabon média time.

Quand on sait l’importance de ce document, notamment au vu de l’ampleur des contrôles de police et des exigences des administrations gabonaises, ne seraient-ils pas optimal, de mettre à contribution les autres commissariats, à défaut de revoir les quotas journaliers à la hausse, avec des listes effectuées à la veille. Une façon de garantir la sécurité des concitoyens.

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