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Léconi/ crimes rituel: encore une grève pour « la manifestation de la vérité» 

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Dans un document à titre de préavis, en date du 20 août 2019, les populations de Léconi, dans le département des Plateaux au Haut-Ogooué, ont annoncé reprendre, ce 25 août, leur mouvement de grève, suspendu il y a quelques temps grâce à l’intervention du Directeur de Cabinet du Président de la République, Brice LACCRUCHE ALIHANGA. Une grogne causée par la disparition d’un septuagénaire, nommé Rigobert KALOULOU.

Décidément, la détermination des habitants de la ville de Léconi demeure à toute épreuve. Comme le rapportent nos confrères du journal “Le Moutouki”, l’ombre d’une grève plane à nouveau sur la petite ville altogoovéenne.

Leur mouvement d’humeur, débuté il y a environ deux (02) mois, avait été suspendu, apprend-t-on dans le communiqué , grâce aux bons offices du DC d’Ali BONGO, auprès des « auxiliaires de commandements, les élus locaux et nationaux et une délégation des activistes ». Tenue dans la résidence de Franceville du premier collaborateur du chef de l’Etat, cette audience avait été l’occasion pour les populations de Léconi de demander à nouveau « la démission du Député du premier siège, le nommé NGAIPE Philibert ».

Leur regret est de constater que depuis cette rencontre, « aucune avancée significative n’est palpable à ce jour ». Raison pour laquelle ils sont entrés en grève illimitée depuis hier, 25 août 2019, comme annoncé. Un manifestant, joint par “Le Moutouki” affirme : « Cette fois nous irons jusqu’au bout pour la manifestation de la vérité et surtout pour ramener la quiétude dans la localité».

Pour rappel, les habitants de Léconi avaient engagé une fronde populaire pour demander la démission du député Philibert NGAIPE, qu’ils accusent d’être responsable de la disparition de Rigobert KALOULOU, mort dans des circonstances effroyables, alimentant ainsi la thèse d’un assassinat rituel commandité. Face à la grogne populaire, le député du Parti Démocratique Gabonais avait été alors suspendu le 1er août 2019, en même temps qu’un autre député du Haut-Ogooué, Ali AKBAR ONANGA.

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