Politique
Pierre INDJENDJE NDALA: «le mandat d’un député n’est pas un chèque à blanc!»
Le 9 août 2019, le quartier Alenakiri, dans le 1er arrondissement de la commune d’Owendo, a vibré aux couleurs du parti de Juste LOUANGOU BOUYOMEKA. Mais, c’est plutôt Pierre Daniel INDJENDJE NDALA, député dudit arrondissement par ailleurs président du groupe parlementaire les Sociaux démocrates gabonais (SDG), qui s’est livré ce jour à un exercice de restitution inédit, dans l’histoire de la Commune, des travaux de la 1ère session ordinaire de l’Assemblée Nationale. Une démarche impérative pour l’élu, qui juge que les députés sont « contraints de rendre compte à leur base», en qualité d’élu du peuple.
C’est suivi d’une délégation composée entre autres de sa suppléante, Gisèle EKOME OBIANG, quelques membres du parti et des notables, que le natif d’Alenakiri a été chaleureusement accueilli par les populations venues en grand nombre. Si la restitution a été axée sur l’impact social des lois votées au cours des 5 derniers mois, le député a également mis l’accent sur les concepts de redevabilité et de responsabilité de l’élu envers ses électeurs.
« Souvent, les députés sont coupés de leur base », a-t-il déploré au préalable avant de rassurer « Nous sommes les députés du peuple ! », considérant que la 13e législature est plus encline à cet exercice Républicain.
S’agissant de la responsabilité de l’élu social-démocrate a déclaré qu’« un mandat, ce n’est pas un chèque à blanc!». Comme pour fustiger fermement une habitude fortement répandue chez bon nombre de parlementaires qui ne se rapprochent des populations qu’au moment des élections. « Nous sommes là pour eux, nous sommes leurs ouvriers et nous œuvrons à l’Assemblée Nationale pour eux», a-t-il finalement martelé.
Dans tous les cas, l’élu d’Owendo a exhorté les populations à être courageux mais surtout patients, le processus d’amélioration de leurs conditions de vie se faisant « pas à pas ». Comme quoi, pour être un bon élu, Pierre INDJENDJE NDALA l’a montré, il suffit d’intégrer et d’appliquer les règles de redevabilité et de responsabilité face à ses électeurs. Souhaitons-lui bonne continuation tout en espérant qu’il fera des émules dans une classe dirigeante aujourd’hui amorphe.