Politique
Partielles 2019: Taux de participation relativement faible dans l’Estuaire
Le premier tour des élections législatives partielles qui a eu lieu, le samedi 10 août écoulé, a été marqué par un engouement franc dans certains bureaux de vote et une faible affluence dans d’autres dans la province de l’Estuaire.
L’atmosphère n’était pas la même dans les bureaux de vote du deuxième arrondissement de la commune de Ntoum, et du sixième arrondissement de la commune de Libreville. L’affluence des électeurs dans les centres de vote variait en fonction des zones. Dans certains bureaux, elle était visible dans la matinée tandis que dans d’autres, elle était de mise dans l’après-midi, rapporte “l’Agence Gabonaise de Presse”.
«Le nouveau-né de ce matin commence déjà à ramper, en fonction de l’évolution et l’afflux des électeurs. C’est vrai que dans la matinée, nous avons assisté à des petits échanges entre les électeurs qui excitaient d’autres pour manque de compréhension. Le nombre de votants a augmenté dans l’urne», a confié à nos confrères de l’AGP, le président d’un des bureaux de vote d’Essassa.
«C’est aux environs de 15 heures ou 16 heures que nous avons eu de l’affluence contrairement à la matinée. On a l’impression que les électeurs attendent souvent la dernière minute pour beaucoup plus se manifester. C’est le constat que nous faisons aujourd’hui. On rend compte que l’urne se remplit progressivement par rapport à ce matin», a déclaré le président d’un bureau vote à l’école publique de Dragages.
«Au niveau de mon bureau de vote, il n’y a pas tellement eu d’électeurs. Nous avons enregistré un peu, mais une petite majorité a pu quand même se manifester», témoigne le président du bureau de vote de l’école publique de Nzeng Ayong 2. «Depuis ce matin, les électeurs se présentaient par petits groupes. Nous avons eu un peu d’affluence autour de 8 et 11 heures. En dehors de cela, il n’y a pas eu grand monde», a fait savoir un autre président de bureau.
Beaucoup ont expliqué cette fréquentation variable dans les bureaux de vote par le manque de communication et l’absence d’enjeu pour une élection partielle. À noter aussi le départ de plusieurs électeurs en vacances dans l’arrière-pays. Ce qui justifierait la présence d’un grand nombre de cartes d’électeur non retirées.