« Assainissement 2019”: des caniveaux propres, pour un environnement sain et à l’abri des inondations

Ce jeudi 1er août 2019, le ministre des travaux publics a inauguré la 1ere édition de la campagne “Assainissement 2019” au quartier Sainte Marie, dans le 2e arrondissement de Libreville, en présence de l’édile dudit arrondissement, Albert OYANE. Une façon pour le gouvernement d’anticiper les prochaines saisons pluvieuses, notamment les inondations qu’elles génèrent.

C’est accompagné des agents des Travaux publics, de la mairie, et des Organisations non-gouvernementales (ONG), manière bénévole qui se sont tous joints à l’ambition du ministre, que les lieux-dits “Vallée Sainte-Marie » et boulevard triomphal” ont reçu les premiers soins d’assainissement. C’est donc munis des engins, des pelles ou encore des brouettes, etc, chacun d’entre eux a porter sa pierre à l’édifice, à l’entame des travaux de curage du bassin bouché par des bouteilles plastiques et d’autres objets.

En effet, au terme d’une concertation au sein du ministère des TP, «nous nous sommes dits qu’il était peut-être important qu’à chaque fois que nous entrons dans la phase de la saison sèche, d’anticiper sur la saison des pluies en faisant une grosse campagne de curage des caniveaux», a déclaré Arnaud Calixte ENGANDJI ALANDJI.
Comme une réponse aux cris étouffés des centaines de gabonais victimes chaque année des inondations, qui leur enlèvent pour certains, jusqu‘à leur dignité.

Prévue, pour curer 45 kilomètres de linéaire, la campagne va s’étendre jusqu’aux différentes artères des communes d’Akanda, Libeville et Owendo. Bouteilles plastiques et autres débris doivent libérer le passage des eaux, de sorte à limiter l’accumulation de celles-ci, dans les canaux, sur les voies et mieux au sein des domiciles. Et pour le ministre des TP cette initiative se veut pérenne, pour pouvoir protéger au mieux les populations, par là même, les infrastructures publiques.

«Cette initiative à mon avis doit perdurer. C’est d’ailleurs pourquoi on parle d’Assainissement 2019. Il y aura pour 2020, 2021 et ainsi de suite. L’idée, c’est de pouvoir faire face à ces inondations qui ont déjà causé assez de dégâts pendant la période de septembre à décembre», a-t-il conclu, au terme de cette première journée riche en émotions.