Faits Divers
Mitzic : un réseau de vacanciers braqueurs mis hors d’état de nuire par la PJ
Plusieurs membres d’un gang de braqueurs sévissant à Mitzic, dans la province du Woleu-Ntem, ont été récemment arrêtés par la brigade de gendarmerie de Mitzic-centre. Scindés en plusieurs groupes, ces jeunes vacanciers pour la plupart, opéraient par secteurs et par quartiers, armes blanches à la main, pour dépouiller le plus grand nombre de personnes.
Le réseau de braqueurs qui vient d’être démantelé par les forces de l’ordre permettra certainement de ramener un tant soit peu de sécurité dans la ville de Mitzic. Selon “L’Union”, citant une source autorisée, les concernés, pour la plupart sont venus de villes voisines telles que Minvoul et Oyem, pour passer les vacances à Mitzic, où ils s’adonnaient à des vols à mains armés. Le procureur d’Oyem, alerté par les plaintes incessantes, va diligenter les éléments de la brigade de gendarmerie de Mitzic-centre pour mettre la main sur les bandits.
C’est ainsi que six jeunes individus sont cueillis en flagrant délit de braquage dans la nuit de mardi 9 à mercredi 10 juillet derniers, par les limiers, contactés par un témoin oculaire de la scène. Conduits au poste de gendarmerie, ils subiront un interrogatoire musclé des officiers de police judiciaire (PJ) au terme duquel ils passent aux aveux et divulguent les noms et la location de leurs comparses. C’est dans une maison abandonnée au quartier Feck-Sole que le reste de la bande sera appréhendé, et d’autres individus en lien avec le gang seront interpellés à leurs domiciles. Dans le repaire des voyous, les gendarmes ont trouvé des couteaux, des machettes et des haches dont ils se servaient pour accomplir leur sale besogne. Du chanvre indien y a aussi été trouvé.
Il faut donc reconnaître que ce fut une intervention des forces de l’ordre pour le moins réussie et au demeurant, salutaire. Les mis en cause ont été présentés devant le procureur d’Oyem et, après audition, placés sous mandat de dépôt à la prison centrale d’Oyem. De quoi ramener un peu de sérénité et de confiance dans les forces de l’ordre à l’heure où l’insécurité grandissante fait comprendre qu’il est dangereux de circuler au Gabon à la nuit tombée.
