Société/Environnement
Libreville: quand une menace de l’hôtel de ville pénalise le transport urbain
Ce mardi 16 juillet, les usagers des transports en commun ont eu chaud. Suite à une menace brandit par l’hôtel de ville contre les taximen en situation d’irrégularité, les professionnels du transport ont choisi de garer leurs véhicules. Ce, au grand désarroi de la population qui a eu bien du mal à vaquer à ses occupations.
Après un sursis de 2 mois et 15 jours accordés aux professionnels des transports en commun, le 16 juillet était la date limite imposée à ces derniers par l’Hôtel de ville, pour qu’ils se mettent à jour des frais liés à l’exploitation d’un taxi. En effet, en service un taxi, le propriétaire doit débourser 26 000 FCFA pour la quittance, 151 000 FCFA pour le numéro de portière et 110 000 FCFA pour la patente.
C’est donc par centaine que les taximen ont envahi le centre d’immatriculation de la mairie de Libreville pour s’acquitter de leurs charges. Une situation qui a causé une pénurie de transport dans la capitale. Pour autant, la rédaction de Vox Populi 241 a constaté que la situation ne s’est pas améliorée ce mercredi 17 juillet. Sur les trottoirs, les citoyens en attente de transport affluent, quand les taxis eux demeurent aux abonnés absents quand ils ne s’amusent pas à faire de la surenchère.