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Julien NKOGHE BEKALE affirme qu’«il n’y aura pas de vacance de pouvoir»

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Hier, mardi 9 juillet 2018, le Premier ministre était reçu en audience par Ali BONGO ONDIMBA. Au sortir de cette rencontre, le numéro deux gabonais a indiqué à la presse qu’ Ali BONGO, bien que « vivant », avait besoin de « compassion » et « d’humanité » de la part des Gabonais, tout en promettant qu’« il n’y aura pas de vacance de pouvoir » au Gabon. Une déclaration faite suite à la polémique sur l’état de santé du président, donné récemment pour mort par le leader syndical Jean-Rémy YAMA .

La polémique sur les capacités réelles du Chef de l’État à exercer ses fonctions la tête du pays a été remise au goût du jour par les propos du Président de Dynamique unitaire (DU), selon lesquels Ali BONGO ne serait plus en vie. Un pavé dans la mare politique boueuse du pays qui a éclaboussé une fois de plus les plus hautes sphères de l’Etat. En effet, depuis cette sortie tonitruante du leader syndical, disparu depuis des radars, les autorités déploient tous les efforts pour démentir les supputations et ainsi noyer la controverse sur l’état de santé d’Ali BONGO.

« Nous entendons ici et là des compatriotes qui s’interrogent encore sur le président de la République. Moi, j’ai travaillé avec un président de la république en bonne santé, bien vivant » a-t-il affirmé devant la presse, avant d’inviter ceux « qui continuent à véhiculer de fausses nouvelles sur la santé du président au ressaisissement », considérant que le numéro un gabonais « a droit au respect de sa vie privée, à un peu de compassion, un peu d’humanité».

Le Premier ministre s’est encore voulu plus péremptoire devant les journalistes qui l’ont interrogé sur la question :

« je le dis officiellement aujourd’hui, il n’y a pas de vacance de pouvoir, il n’y aura pas de vacance de pouvoir ».

Julien NKOGHE BEKALE s’est donc improvisé pompier sur ce coup, pour éteindre l’incendie causé par les frondeurs. Tout ceci avec en toile de fond, un environnement socio-économique délétère, une situation politique en décrépitude et une grogne sur quasiment tous les fronts sociaux. Un écosystème de nature à s’embraser à la moindre étincelle, comme cette dernière polémique à propos d’Ali BONGO, ce dernier que certains acteurs politiques et de la société civile ont demandé à rencontrer, mais ces sollicitations sont restées lettre… morte !

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