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Des randonnées en forêt au ministère de la Forêt : Lee WHITE se dit méritant

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Alors que sa nomination au gouvernement continue de faire jaser, Lee WHITE après avoir prêté serment, ce 13 juin 2019, a assisté à son premier Conseil des ministres en tant que membre du gouvernement. Visiblement content de sa nomination, il estime que cette nomination est plus la reconnaissance de sa technicité qu’autre chose.

C’est une première. Pour la première fois en près de 60 année d’indépendance, le gouvernement du Gabon enregistre un membre particulier dans ses rangs : un ministre d’origine étrangère. Cet homme, c’est Lee WHITE, un anglo-gabonais parachuté au Ministère de la Forêt. Jamais auparavant n’avait t-on vu un ressortissant étranger endosser des responsabilités de premier ordre. Si bien que le sujet alimente les débats les plus féroces dans l’opinion nationale… et internationale puisqu’un journal français a accordé la une à cette actualité. La nationalité plus que le personnage ou ses compétences, constitue le point de friction entre les partisans et les pourfendeurs de cette ouverture voulue par l’Exécutif gabonais.

Le ministère de la Forêt, de la Mer, de l’Environnement, chargé du Plan climat est pour ainsi dire attribué à Lee WHITE. Cette entrée, pour le moins, détonante, continue de faire couler encre et salive, mais le nouveau ministre d’origine britannique, naturalisé gabonais, se sent à l’aise tant il connaît le domaine dont il est le nouveau patron.

Ce 13 juin, avec les autres membres de la nouvelle l’équipe gouvernementale réformée, il a d’ailleurs prêté serment avant d’assister à son premier Conseil des ministres en qualité de membre du gouvernement.

« Ça fait 30 ans que je marche dans la forêt gabonaise, ça fait presque 10 ans que je suis en charge de l’Agence nationale des parcs nationaux », a déclaré Lee WHITE. « Je pense que j’ai été nommé plus pour ma technicité, que pour la partie politique », a-t-il poursuivi estimant que l’heure est désormais au travail. « On a tous suivi l’affaire de Kévazingo donc je pense qu’il faut quelqu’un de technique qui connaît bien la forêt, la mer. Et, ma tâche, c’est de restructurer un petit peu le ministère, de mettre le ministère sur la bonne voie», a t-il exprimé.

On l’a compris. L’ancien Directeur des Parcs nationaux entend user de sa connaissance de la forêt gabonaise pour remettre son département sur les rails. Comme pour faire taire les mauvaises langues, il entend capitaliser sur sa connaissance technique du secteur forestier pour redorer le blason du département dont il a la charge dont a récemment jeté l’opprobre suite au scandale du « Kevazingo« .

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