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Gabon / Ali BONGO : «Partout, c’est la même gabegie, la même négligence, le manque de civisme et de promotion du vivre ensemble»

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Pour sa deuxième sortie médiatique depuis son accident vasculo-cérébral (AVC) du 24 octobre dernier, le président de la République Ali BONGO ONDIMBA a prononcé un discours de 8 minutes, sur les chaînes de télévision nationales, à l’occasion de la célébration du 10e anniversaire de la mort du président Omar BONGO. Sa prise de parole, ce 8 juin, est une invitation à chacun et à tous, à mettre un terme à la mauvaise gouvernance décriée depuis «kala», comme diraient les contemporains.

Surprise ! C’est bel et bien Ali BONGO ONDIMBA qui s’est adressé à la nation gabonaise, ce jour de célébration en mémoire de la mort de feu son père, le président Omar BONGO. Et c’est d’un ton ferme et réprimant que le chef de l’Etat a dénoncé la mauvaise gouvernance de la chose publique.

«Il est capital d’en finir avec la mauvaise gestion, la mauvaise gouvernance, qui nous empêchent d’avancer et nous interdisent de récolter les fruits des efforts colossaux et multiformes que l’Etat a consenti», a- t-il tonné, exprimant par ces mots un ras-le-bol généralisé quant à l’émergence stagnante du pays en dépit des bonnes entreprises initiées.

Le numéro 1 gabonais s’est appuyé sur un cas concret pour illustrer son propos. En effet, le pays dispose d’hôpitaux dotés de technologies de dernières générations, pour garantir des soins de qualité aux usagers, dira- t-il.

Pourtant, à l’intérieur des patients installés à même le sol en attente de soins, quand d’autres n’y décèdent pas faute de non-assistance de la part des professionnels, souvent corruptibles.
Du secteur médical au secteur éducatif, «partout, c’est la même gabegie, la même négligence, le manque de civisme et de promotion du vivre ensemble», a-t-il déploré. Désireux toutefois d’y mettre un terme, ce, de façon radicale. Une ambition à laquelle il joint le peuple gabonais.

«Mes Chers Compatriotes, nous ne pouvons poursuivre sur cette voie. Nous ne pouvons continuer à bafouer impunément notre identité, nos lois, nos valeurs. Il faut des réformes en profondeur», a-t-il conclu.

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